La Marne (édition Meaux)

Les collégiens de Sainte-Marie SOLIDARITÉ. mobilisés contre la lèpre

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Du haut de leurs 11 ans, ils ont arpenté les rues de Meaux, de leurs communes et les commerces pour récolter des fonds contre la lèpre. Depuis une trentaine d’années, les élèves de 6e du collège Sainte-Marie s’investisse­nt chaque année pour lutter contre cette maladie.

Les treize classes de 6e sont sensibilis­ées à la lutte contre la lèpre, via la fondation Raoul Follereau. Un membre de la fondation est intervenu en classe pour leur présenter cette maladie et les inciter à participer à l’action de leur établissem­ent. « Tous les élèves sont sensibilis­és mais ensuite, c’est sur la base du volontaria­t » explique Jérôme Parent, directeur adjoint du collège.

Cette année, 117 élèves ont répondu à l’appel. Durant un week-end, les 28 et 29 janvier, ils sont allés au-devant des gens dans la rue, armés de leurs troncs et de leur argumentai­re. Ils avaient également la possibilit­é de laisser des tirelires chez les commerçant­s de leur commune. Des tirelires qu’ils récupérero­nt après les vacances d’avril. Il sera alors temps de faire le calcul des sommes collectées. L’année dernière, les élèves avaient récolté 2 300 €.

A 11 ans, oser aborder des inconnus dans la rue pour leur demander de l’argent, n’est pas chose facile comme le souligne Thomas : « je suis allé sur le marché mais c’était dur, les gens passaient sans nous remarquer ». Pourtant, pas question de se décourager. Pour lui, son acte coule de source, « je l’ai fait pour des personnes qui en ont besoin car j’aimerai qu’on le fasse pour moi si j’en avais besoin ».

Même son de cloche du côté de Meryam pour qui « la solidarité, c’est de donner à ceux qui sont malades. C’était encouragea­nt quand les gens nous donnaient de l’argent, ça remontait le moral ! ». Johaïna voulait « aider les autres. Si j’étais dans leur cas, ils m’auraient aidée ».

Auprès d’eux, Cécile et Ozanne, actuelleme­nt en classe de 5e, ont pu évoquer leur expérience. « J’ai surtout retenu la générosité des gens et le rejet que subissent les personnes touchées par la lèpre » souligne Cécile, tandis que du côté d’Ozanne, la jeune fille a souligné l’engagement qui a été le sien et qui, cette année, l’encourage à participer à une nouvelle action, cette fois en faveur des plus démunis de Meaux.

Audrey Gruaz

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