La Marne (édition Meaux)

Maud Escriva au chevet des victimes SÉCURITÉ ROUTIÈRE.

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Une Varreddois­e, courtière en assurance, a créé une associatio­n pour accompagne­r les victimes d’accidents et leurs proches. Elle accompagne des familles brisées et souvent perdues dans les méandres administra­tifs.

« Je veux continuer à faire travail quelques minutes après genre de drames, la vie bascule Associatio­n mon métier, mais différemme­nt. son compagnon. L’homme est et on ne réfléchit plus. » « Victimes et avenir ». Je veux mettre mes héliporté en urgence à l’hôpital. Elle veut désormais développer Tél. : 07 84 33 85 70. Mail : compétence­s au service de Le diagnostic tombe : il est paraplégiq­ue. son associatio­n sur tout contact@victimeset­avenir.org. ceux qui en ont vraiment besoin. « J’ai pris en charge le nord du départemen­t avec Facebook « Victimes et » La crise de la quarantain­e spontanéme­nt tout ce qui un objectif : prendre en charge avenir » débouche parfois sur de merveilleu­x touchait à mon domaine, les immédiatem­ent les victimes. Elle projets. C’est le cas pour assurances, car ce sont des souhaite ainsi signer des convention­s Maud Escriva, une Varreddois­e amis. Quand j’ai remis le avec les forces de l’ordre, de 41 ans, mère de deux enfants. dossier que j’avais monté à police et gendarmeri­e, pour Cet ancien agent général d’assurances, leur avocat, il m’a dit : c’est du les accompagne­r lorsqu’ils aujourd’hui courtière, a bon boulot, pourquoi vous ne annoncent aux familles créé en mai 2016 l’associatio­n vous lancez pas là-dedans ? Je l’accident. Elle cherche « Victimes et avenir » pour venir me suis dit pourquoi pas… » aussi des financemen­ts. en aide aux victimes d’accidents La mère de famille, perfection­niste, « J’ai besoin des institutio­ns et à leurs proches. va alors obtenir un pour mettre diplôme interunive­rsitaire (DIU) en place cette action, de droit de l’expertise médico-légale aussi bien sur le plan technique où elle se spécialise notamment que financier. Car il dans l’indemnisat­ion des n’est pas question de dommages corporels. Elle crée demander de son associatio­n dans la foulée. l’argent aux

Depuis, elle est déjà intervenue victimes. » dans 21 dossiers, toujours G. A. en cours aujourd’hui. Essentiell­ement des accidents de la route, mais aussi des accidents domestique­s et du travail. Elle accompagne même quatre victimes d’erreurs médicales. Avec toujours un seul mot d’ordre : l’efficacité. « Les gens qui font appel à moi n’ont pas besoin de ma pitié mais de quelqu’un qui pense pour eux. Après ce

L’histoire de cette reconversi­on commence en juin 2015. Un matin, alors qu’elle emmène son fils à l’école, elle est ralentie par un grave accident de la route impliquant un motard. Elle reconnaît d’abord le deux roues puis une voiture garée un peu plus loin. La victime est un ami qui habite aussi à Varreddes. La voiture est celle de sa femme, tombée elle aussi par hasard sur l’accident en se rendant au

« Je pense pour eux »

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