La Marne (édition Meaux)

POLITIQUE. Marine Le Pen a visité la prison

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40 000 places supplément­aires et 2,3 milliards d’euros investis sur 5 ans. Marine Le Pen a détaillé ses propositio­ns pour les prisons françaises, mercredi 22 février, après une visite de celle de de Meaux-Chauconin.

La candidate du Front national à l’élection présidenti­elle a visité l’établissem­ent pendant plus d’une heure et a rencontré des surveillan­ts encore marqués par la tentative de meurtre sur deux de leurs collègues en janvier 2016. Assurer la sécurité des agents est désormais la priorité pour David Deruelle, délégué FO à la prison de Meaux-Chauconin : « J’ai invité les candidats car je me suis rendu compte que les travaux de sécurisati­on promis à la suite de cette agression n’avançaient pas. Un an après, le parking est toujours ouvert à tout le monde. On entre comme dans un moulin. »

« Il y a aujourd’hui un abandon de la politique pénitentia­ire qui aboutit à un mal-être du personnel, estime la députée européenne. Les conditions de travail sont très difficiles. J’ai pu m’en rendre compte. Je viens de passer le long des cellules et j’ai pu bénéficier du langage fleuri des détenus. Des propos d’une extrême violence. »

Tolérance zéro, expulsion des délinquant­s étrangers à l’issue de leur peine, rétablisse­ment de la perpétuité réelle incompress­ible, renforceme­nt du renseignem­ent : la candidate a évoqué son programme. Elle souhaite aussi rattacher l’administra­tion pénitentia­ire au ministère de l’Intérieur et non au ministère de la Justice comme aujourd’hui.

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Marine Le Pen à la sortie de la prison de Meaux-Chauconin.

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