Plus de 1 000 véhicules contrôlés SÉCURITÉ ROUTIÈRE.
Vendredi après-midi, les forces de l’ordre, gendarmes et policiers, étaient mobilisées sur onze points de contrôle simultanés. RN3, A4, RN4, la préfecture avait ciblé les axes les plus dangereux du département pour cette opération.
La RN3, un axe meurtrier
Dans le nord de la Seine-etMarne, les services préfectoraux de la sécurité routière avaient choisi deux sites sur la RN 3, l’un à Claye-Souilly, l’autre à hauteur de Trilbardou. En 2016, la RN 3 est l’un des axes qui a connu le plus grand nombre d’accidents meurtriers, dont l’un, en avril dernier, a fait trois morts.
Installés au carrefour Gallieni à Trilbardou, les gendarmes de la brigade motorisée de Meaux interpellaient les conducteurs en infraction. Vu le flux de véhicules très important, pas question de faire des contrôles de vitesse. Pourtant, les gendarmes n’ont pas chômé : contrôles techniques périmés (certains depuis plus d’un an), assurance dépassée, défaut de carte grise, permis de conduire absent… Les motifs de dresser un procès-verbal étaient souvent les mêmes. En moins d’une heure, pas moins de six PV pour un contrôle technique périmé ont été établis.
Une situation que soulignait le sous-préfet de Meaux, Gérard Pehaut, présent à Trilbardou : « la RN 3 est l’un des axes les plus meurtriers de la Seineet-Marne, essentiellement pour des vitesses excessives, des dépassements dangereux et des conduites addictives ». L’année dernière, les stupéfiants ont été en cause dans 16 accidents meurtriers, devançant les morts pour excès de vitesse qui étaient au nombre de 15 et ceux liés à l’alcool, au nombre de 14. « L’état de la route est rarement en cause dans les accidents mortels, les causes sont souvent liées aux conducteurs eux-mêmes » commentait le sous-préfet.
Des contrôles de stupéfiants et de faux papiers
A Claye-Souilly, en amont, une équipe de policiers effectuaient des contrôles similaires, assistés d’un agent de la Police de l’air et des frontières chargé de détecter les faux permis ou les faux passeports. Un chien de la brigade des stupéfiants complétait le dispositif. Quant aux contrôles de vitesse, ils étaient réalisés par une voiture équipée d’un radar mobile qui a la capacité de mesurer la vitesse d’un véhicule quel que soit son sens de circulation.