Inquiétude sur les Tamaris
Suite à une rencontre le 1er février à l’Ehpad des Tamaris avec l’Agence régionale de Santé , le Conseil départemental, les 40 agents de l’Ehpad de Crouy sur Ourcq continuent de s’interroger sur l’avenir de l’établissement. Les représentants du personnel, soutenus par le syndicat Autonome UFAS/FGAF, demandent à être reçus par Mme Goosens, maire de Crouy-sur-Ourcq.
Cette étude aboutira, selon les responsables syndicaux à des propositions qui seront soumises à l’arbitrage et aux décisions de l’Agence Régionale de Santé, de la Direction Générale de la Solidarité et de la Direction de l’Autonomie. « On peut aller sur la pérennisation de l’Ehpad en réfléchissant à l’investissement en suivant le programme de travaux préconisé par l’évaluation externe, ou bien la vente d’une partie du terrain, assurant le financement des travaux tel que proposé par la directrice, ou la fermeture définitive d’un établissement public pour les personnes âgées. Celle-ci serait une catastrophe pour l’établissement, le personnel, les familles et la ville. »
Visiblement, l’avenir de l’établissement inquiète : « Nous sommes convaincus, compte tenu du potentiel de cet établissement, que les décideurs peuvent proposer une option alternative à la fermeture, si telle était leur première volonté. Ce qui permettrait le maintien du service public aux personnes âgées dépendantes et la sauvegarde des emplois à Crouy-sur-Ourcq. »
Le problème semble posé dans bien des villes d’autant plus que le vieillissement de la population demande une augmentation des places en Ehpad. Toutes les études annoncent que l’on comptera 50 % de personnes dépendantes en plus d’ici 2040.