La Marne (édition Meaux)

« Pouvoir faire ce que l’on aime » INTERVIEW DÉCALÉE.

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Jacques Loncar est certaineme­nt l’entraîneur emblématiq­ue de notre région. Ce professeur d’EPS au Collège de Juilly a été le coach le plus courtisé. Une référence dans le milieu pour le « grand » Jacques qui continue de porter la bonne parole. Un regard sur votre carrière Que vous a apporté le Quel était le geste qu’on de footballeu­r ? sport ? vous enviait sur le terrain ?

Une passion vécue à fond autant Beaucoup de belles rencontres (Amusé) Le geste du buteur et comme joueur que comme et l’envie de faire passer bien entendu « marquer». entraîneur. un message sportif collectif.

Pourquoi ne pas avoir répondu à plusieurs reprises aux appels du C.S.Meaux ?

(En souriant) J’avais d’autres sollicitat­ions et projets.

Votre regard sur votre carrière de professeur à Juilly ?

De bons souvenirs durant 39 années scolaires entre 1969 et 2007.

Votre film culte ?

Intouchabl­es et Le Père Noël est une ordure… avant Intouchabl­es.

Votre plus belle victoire ?

Finale de la Coupe de Paris en 2000 gagnée avec Le S.C. Levallois (CFA1) contre le Racing Club de France (CFA1) sur le score de 2-0.

Quelles ont été les personnali­tés les plus marquantes du foot 77 ?

MM. Honoré et Rollin (La Ferté-sous-Jouarre), M. Levecher (arbitre), M. Lescuillié (ancien président de Changis), MM. Claude Lemaire et Jacques Huard, François Hernandez (ancien président de la commission technique) sans oublier non plus Philippe Marchal, un grand monsieur.

Vos petits plaisirs de la vie de tous les jours ?

Marche hebdomadai­re de 6 km tous les jours avec mon épouse puisque nous commençons à avoir du mal à cavaler, surtout moi (Rire).

Pensez-vous être l’un des plus grands entraîneur­s de la région ?

Ce n’est pas à moi de le dire.

Ce qui vous fait rire ?

Mon petit-fils, Pierre-Louis, qui m’appelle déjà pour jouer au ballon à 34 mois (Large sourire).

Une odeur d’enfance ?

J’adorais et encore maintenant «Les Bergamotes de Nancy». Avez-vous pratiqué d’autres sports ?

Le hand, National 1 à Longwy où je jouais avec J-P Grenouille­t l’ex-directeur du CREPS de Montry, et l’athlétisme (200 m et Lancer du poids) avec un titre de Champion de France en 1963 par équipes avec le lycée de Longwy.

Votre tiercé des joueurs les plus insupporta­bles à entraîner ?

Je ne me souviens pas d’avoir eu de difficulté­s majeures avec certains joueurs car j’étais sur le dialogue.

Cinq joueurs qui vous ont marqué dans la région ?

Christian Massard, Gaby Latour, les frères Bocquillon Henri et Bernard, mon attaque à Gournay : Walczack, Dutreuil et Rochon, Marco Boy, Jean-Claude Guilbert et Caicoya Bernard. Mais je pourrais en citer encore sur 2 pages alors mes excuses pour les oubliés.

Le comble du bonheur ?

(Avec un clin d’oeil complice) De pouvoir faire ce que l’on aime.

Votre plus grand regret ?

De ne pas avoir accepté en 1989 la sollicitat­ion de M. Borelli, alors président du PSG, pour être le responsabl­e du Centre de formation.

Un plat préféré ?

La Timballe de fruits de mer préparée par mon épouse. Quel est l’essentiel pour vous ?

Avoir la santé et garder sa ligne de conduite à tous les niveaux. Pascal Pioppi

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