Sprays, désodorisants : SANTé. attention à la pollution intérieure
Le magazine 60 Millions de consommateurs pointe 46 produits d’entretien à bannir de ses placards. Ils seraient une source de « pollution majeure de l’air intérieur ».
Vous pensez prendre soin de votre intérieur ? Avoir les bons produits dans vos placards ? Peut-être pas. Dans son horssérie, le magazine 60 Millions de consommateurs dresse une liste noire des produits d’entretien à bannir de sa maison. L’association rappelle qu’en 20 ans, le nombre d’allergiques a doublé passant à 18 millions de Français. Pour assainir nos intérieurs, nous avons tous le même réflexe. Mais il semblerait que les sprays dits « assainissants », les désodorisants, antiacariens ou désinfectants soient en réalité « une source de pollution majeure de l’air intérieur ».
Pour faire le tri, le magazine liste 46 produits à retirer de ses placards. « La majorité des 46 produits épinglés contient des composés organiques volatiles, notamment le limonène, irritant et allergisant », décrit 60 Millions de consommateurs avant de préciser qu’un seul produit affiche une étiquette satisfaisante.
Le bio pas convaincant
Et du côté des produits estampillés « 100 % bio » ou « 100 % naturel », le constat ne semble pas plus convaincant. « Les sprays assainissants aux huiles essentielles contiennent des substances allergènes, irritantes voire toxiques, impliquant un étiquetage strict », révèle l’étude du magazine.
Encore plus inquiétant : 70 % des fabricants trichent en faisant « rétrécir les pictogrammes de danger, supposés alerter les consommateurs ».
Enfin, 60 Millions de consommateurs alerte sur les produits et traitements antiacariens utilisés dans le linge de lit. « Même lorsqu’ils sont d’origine naturelle, ils contiennent des pesticides interdits en usage agricole ! », détaillent les journalistes. Et de poursuivre : « Même à des doses plus faibles, ces produits sont dangereux. Ils représentent d’ailleurs une menace mortelle pour les chats. » Afin de rassurer les consommateurs, 60 Millions de consommateurs encourage les fabricants à revoir l’étiquetage afin d’informer le public des dangers encourus.
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