« La ligne P est enfin une priorité de la Région »
Jean-François Copé et Pierre Eelbode, le président du Pays de l’Ourcq, se félicitent des dernières décisions de la Région : « la mobilisation a été entendue, la ligne P est enfin devenue une priorité de la Région. » Pour les deux élus, elle fait même partie d’un programme ambitieux de modernisation initié par Valérie Pécresse et le Stif.
Le 7 mars dernier, Jean-François Copé a mené une réunion avec les élus seine-et-marnais face à Valérie Pécresse. « Nous avons été entendus par la présidente de la Région. Elle tient les engagements pris lors de sa campagne. Deux étapes fondamentales viennent d’être franchies. »
En effet, lors du conseil du Stif du 22 mars, les élus ont voté une enveloppe de 10 millions d’euros dédiée à l’acquisition de quatre rames AGC. Ces trains seront achetés auprès d’autres régions. « Nous restons naturellement mobilisés pour concrétiser leur arrivée sur notre ligne dans les mois qui viennent », commentent Jean-François Copé et Pierre Eelbode.
Et les élus de se féliciter d’une décision récente de Valérie Pécresse. La présidente de la Région a officiellement demandé à SNCF Réseau, dans un courrier daté du 17 mars, « de lancer l’étude opérationnelle d’électrification de la ligne. Ce préalable indispensable n’avait jamais été initié ».
Le président du Pays de Meaux concède tout de même que les élus devront rester vigilants sur « l’entretien du matériel, la régularité des trains, l’information aux voyageurs, ou le chauffage ».
Mais surtout, même si l’arrivée des AGC est une satisfaction, « la seule solution que nous demandons, c’est l’électrification de la ligne ».
Dans le courrier qu’elle a adressé à SNCF Réseau, Valérie Pécresse « demeure très alarmée par la situation que connaissent les usagers de la branche nord, entre Meaux et La Ferté-Milon. Il importe que cette situation cesse. Je vous sollicite pour que votre établissement puisse engager l’étude opérationnelle d’électrification de cette ligne afin de pouvoir disposer d’une évaluation précise de son coût et d’un échéancier de travaux. »
Mais pour le moment, aucune date n’est avancée, ni pour le lancement de l’étude, ni pour l’électrification elle-même. Celle-ci pourrait coûter 70 millions d’euros. Une somme très importante à laquelle il faudra rajouter l’achat du matériel, soit environ 110 millions d’euros supplémentaires.