La Marne (édition Meaux)

L’AJ Auxerre partenaire HISTORIQUE. du Football club du Pays Créçois

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Samedi 25 mars restera une date à part pour le Football club du Pays Créçois (FCPC). Ses dirigeants recevaient, dans la salle Altmann de la mairie, une délégation officielle de l’AJ Auxerre pour signer un partenaria­t « clubs amis ».

Un appui technique et administra­tif

Le président du FCPC, Bernard Adoue, et le directeur technique, Albin Heuzard, pourront désormais bénéficier de l’apport méthodolog­ique et du savoirfair­e auxerrois en matière de gestion, d’encadremen­t et de recrutemen­t. Le club bourguigno­n a toujours été réputé pour sa rigueur, ses valeurs et la qualité de son centre de formation.

Le maire Bernard Carouge et son adjoint aux sports, Michel Benoist, ont accueilli les responsabl­es de l’AJA, le vice-président Alain Géhin, le responsabl­e du recrutemen­t jeunes, Vincent Cabin, et le coordinate­ur de la section amateur, Fabien Cool, ancien gardien de but et toujours recordman du nombre de matchs joués sous le maillot de l’AJA avec 467 prestation­s. Du beau monde donc même si les Créçois présents, notamment les jeunes footballeu­rs du club, auraient aimé rencontrer l’emblématiq­ue Guy Roux, retenu chez lui par des soucis de santé.

Les éducateurs créçois pourront, grâce à ce partenaria­t, participer à des stages de formation et de perfection­nement de l’AJA. L’école de foot et la section amateur disputeron­t aussi des matchs amicaux et des tournois.

Pour l’AJA, qui a signé une dizaine de partenaria­ts de ce type avec des clubs de la région parisienne, il s’agit de pouvoir détecter les jeunes talents et les attirer dans leurs structures.

C’est à l’amitié entre Albin Heuzard, qui a joué une vingtaine d’années à Auxerre, et Fabien Cool, que le FCPC doit cette associatio­n.

L’ancien champion de France, deux fois vainqueur de la coupe de France, a rappelé les valeurs communes aux deux clubs : travail, rigueur, respect, joie sur le terrain et envie de progresser.

Bernard Carouge a précisé qu’il n’oubliait pas le terrain synthétiqu­e : « Je rencontre le préfet mardi 28 mars et j’espère avoir la confirmati­on de la dernière subvention demandée pour lancer rapidement les travaux. » Un équipement devenu indispensa­ble pour un club qui, en 5 ans, est passé de 250 à 400 licenciés. « Ca s’est fait très vite : entre la lettre que je leur ai envoyée et leur venue sur place le mercredi 15 mars il s’est écoulé une dizaine de jours et à peine plus pour que ce soit diffusé, J’ai dû bien vendre notre amour des livres et des auteurs et le charme de notre boutique au bord de l’eau… Quoi qu’il en soit, ils ont été ravis de leur visite et le reportage devrait être assez sympa. »

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