La Marne (édition Meaux)

Elles ont rangé les ciseaux

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Faute d’être payées, Valérie et Julie, les deux coiffeuses du salon Gina-Gino de la rue Jean-Jaurès, ont cessé le travail depuis mardi 21 mars.

Les deux coiffeuses qui exerçaient déjà avec Luc Rober, l’ancien patron, n’ont plus rien perçu depuis février. « Le salaire de décembre nous l’avons touché en deux fois. Celui de janvier, en trois fois et depuis, plus rien ! Nous avons cessé de travailler car pourquoi faire rentrer de l’argent si nous n’en profitons pas », ont fustigé les deux jeunes femmes.

Le salon, tenu par Vincent et Corinne Bedouet, la gérante, avait été repris il y a six ans. Il était en redresseme­nt judiciaire depuis juin 2015 et a bénéficié d’un plan de continuati­on. Les employées n’auraient eu pour seules nouvelles de leurs employeurs que l’annonce de l’hospitalis­ation de Vincent. « En attendant, on sait que les patrons sont venus ce week-end car le courrier a été relevé et les caisses vidées » assurentel­les.

Désolées par la situation, les employées ont reçu le soutien de leurs clients habituels et des habitants. Mercredi 22 mars, Sabrina de Lizy ou encore Sandrine de Mary-surMarne, des fidèles du salon lizéen depuis une quinzaine d’années, avaient franchi le seuil pour montrer leur solidarité. « Dire que samedi 18 mars, on a coiffé une vingtaine de clients. C’est malheureux d’en arriver là ! ».

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Désabusées, Valérie et Julie réclament d’être payées.

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