La mairie se dit en « porte-à-faux »
Michel Dutruge, maire de Dammartin-en-Goële, a rapidement réagi après que des prospectus aient été distribués en ville concernant la réunion publique ouverte à tous, dimanche 26 mars au gymnase Jesse-Owens.
« Dans la plus grande transparence, la municipalité a alloué le prêt de ce gymnase dans le cadre d’une réunion d’information uniquement auprès de leurs adhérents. La mairie se dit trompée quant à la véritable nature de cet événement et à la présentation de ce projet », explique le maire.
« Pour jouer la carte de la transparence et ne pas être taxé de communautarisme, nous avons décidé d’ouvrir cette réunion à l’ensemble des Dammartinois. Le maire dit ne pas être au courant de cette réunion publique. Encore faut-il qu’il réponde à nos messages », répond l’association.
« Nous ne pouvons accepter que la municipalité de Dammartin-en-Goële soit mise en porte-à-faux sur la nature de l’événement et sur l’annonce d’un tel projet dont nous découvrons l’existence en même temps que tous les habitants de la ville », juge Michel Dutruge.
Et il poursuit : « Nous déplorons les méthodes utilisées par l’association cultuelle et culturelle de Dammartin-en-Goële à des fins de propagande sans avoir consulté, ni présenté leur projet aux élus locaux. »
L’association répond qu’elle a adressé au maire une offre d’achat pour l’acquisition de la parcelle sur la zone de services de l’Europe sous la forme d’une lettre avec AR le 10 janvier.
Et elle ajoute : « Nous avons reçu un avant-projet de l’architecte le 20 février et nous avons sollicité une rencontre avec Michel Dutruge pour le lui présenter. Nous n’avons pas eu de réponse », indique Saidou Diallo, le président de l’association.
Quelques jours plus tôt, le maire lui avait écrit pour lui signaler qu’il n’y avait pas de terrains disponibles. L’association a donc demandé par courrier un extrait de délibérations qui démontrerait qu’il n’y a pas de terrains disponibles. Elle a également demandé les dates de réalisation des cessions de terrains pour qu’elle puisse se positionner le cas échéant si un acquéreur venait à se désister.