SES ADVERSAIRES RéAGISSENT
Bastien Marguerite* « Le renoncement de Jean-François Copé n’est que de façade. Sa volonté de travailler « en tandem » montre que le changement annoncé ne consistera qu’en la mise en place d’un élu fantoche. M. Parigi et M. Copé cumulent par ailleurs plus de 100 ans de mandats à eux deux. S’ils parvenaient à gagner, la politique menée serait la même. » Vincent Morelle, candidat Debout le France « Jean-François Copé a fait le bon choix, c’est peut-être sa seule bonne décision en cinq ans de mandature. Il a tiré luimême les conséquences d’un bilan de député désastreux mais nous a envoyé un mime à sa place. Jean-François Parigi est le roi des cumulards lui aussi. Il faut en finir avec le clan Copé. » Béatrice Roullaud, candidate Front national « Je suis heureuse de cette nouvelle car il est plus facile d’avoir un adversaire politique inconnu nationalement que l’inverse. Je suis de plus en accord avec la loi de non-cumul des mandats. Le choix de Jean-François Copé est très probablement gouverné par la hantise de revivre la situation d’échec qu’il a connue en 1997, face à une triangulaire avec le Front national (ndlr, Nicole Bricq, PS, avait été élue). » Valérie Delage, candidate La France insoumise « Son très faible score à la primaire a été l’un des fondements de sa réflexion. Il est vrai que ça ouvre d’autres perspectives pour les autres candidats. Jean-François Parigi est élu depuis 1989, c’est l’exemple même du cumulard, tant pour les mandats que dans le temps. Ces cumulards n’ont pas le temps de s’occuper de leurs mandats. » *Bastien Marguerite était le candidat socialiste mais s’est depuis engagé aux côtés d’Emmanuel Macron. Il n’est donc plus dans la course à ce jour mais pourrait briguer l’investiture au sein du mouvement En marche.