Il a trouvé des morilles géantes
2017, une année à morilles. Quand il est tombé par hasard sur une dizaine de champignons à la taille impressionnante, Olivier Mony de Lizy-sur-Ourcq n’en est pas revenu : « Je vais aux champignons depuis l’âge de 8 ans. C’est mon père, Roger, qui m’a appris à les reconnaître. Je ne récolte que les morilles et les rosés-des-prés, pas de cèpes ni de girolles. Je leur trouve une saveur vraiment particulière, une fois cuisinés ».
Depuis début avril, Olivier a mis dans son panier près d’une cinquantaine de morilles, notamment des grises, les plus rares. En s’égarant dans les bois de Meaux, il s’est aventuré dans des coins qu’il ne connaissait pas. « Et là, miracle de la nature, de superbes champignons m’attendaient. Certains pesaient près de 200 grammes, de véritables spécimens, du jamais vu pour moi ». Olivier s’est empressé de montrer sa trouvaille à un restaurateur et un traiteur proches de chez lui, et ils ont été ébahis par la taille des champignons.
Les morilles ne sont pas comestibles crues mais, cuisinées par Irène, la compagne d’Olivier, elles ont régalé leurs estomacs : « D’abord je les ai coupées en deux ou quatre suivant la taille. Ensuite je les ai passées sous l’eau, égouttées et essuyées délicatement. Pour la cuisson, à la poêle, avec du beurre, du sel et du poivre et du persil haché, le plus simplement du monde pour respecter le goût. Quelquefois, j’ajoute de la crème fraîche et c’est un délice », a détaillé Irène, en bonne cuisinière.