Un rendez-vous so british MEAUX.
Le simple ballon est un lien fort qui fait que chacun parle d’une même voix, même sans se comprendre.
Pour sa 4e édition, (Meaux avait accueilli des Australiens lors de son premier tournoi), la société Sport Expériences, qui organise des séjours touristiques avec le sport comme base mais aussi la culture et la distraction comme ouverture d’esprit, est venue sur le pré de Tauziet trois jours, du lundi au mercredi. Au programme, demi-finale du tournoi le lundi, entraînement collectif et séquencé le mardi avec les jeunes du Val d’Europe-Meaux qui ont ainsi perfectionné leur anglais et finales le mercredi.
Sur les terrains de Tauziet, les jeunes Anglais, Gallois… qui viennent des écoles de rugby d’Outre-Manche ont apprécié l’accueilréservé par les entraîneurs, des anciens pros et internationaux comme le fameux Paul Turner, le célèbre ex-numéro 10 du Pays de Galles.
Une parfaite éducation
Sans critiquer bien entendu les méthodes pédagogiques de l’enseignement distillé péniblement en France à l’école et dans les clubs sportifs, la différence de motivation saute vite aux yeux dès que l’on franchit la barrière pour coller à la réalité du terrain. Chaque exercice est construit et complètement investi par des jeunes qui se donnent à fond sur chaque geste, s’appliquent, ne rechignent pas à recommencer cent fois pour obtenir l’attitude demandée. C’est sérieux, bien encadré, parfaitement maîtrisé sous l’oeil certes attentif et rigoureux des éducateurs mais dans la bonne humeur, la décontraction.
Un message qui passe
Cette venue sur le sol meldois est un plus pour le club du président Bernini : « Le message passe mieux quand on se confronte à d’autres joueurs étrangers. Comme par hasard, alors que nos jeunes sont parfois dans la lune, quand c’est un coach qui parle anglais qui s’adresse à eux, tout est compris », soulignait amusé un éducateur meldois. Il ne reste plus qu’au Rugby Club du pays de Meaux d’engager des éducateurs venus d’Outre-Manche.
En tout cas, ce tournoi aura été une fois de plus une réussite grâce aux quinze bénévoles dont la femme du président Bernini : « Mon mari est occupé en semaine » souriait-elle avec les dirigeants qui ont encadré de belle manière cette forte délégation british qui a visité comme il se doit Disneyland pour récupérer des efforts fournis sur le pré meldois.