La Marne (édition Meaux)

Les prix quartier par quartier

Le marché de l’immobilier se porte bien à Meaux. Son côté « ville de province » à seulement 25 minutes en train de Paris séduit les acheteurs qui ont le droit, selon les quartiers, à un éventail de prix très étendu.

- Gurvan Abjean

Des prix et des biens très variés. Bons plans, tranquilli­té, bâtiments neufs, chaque quartier veut séduire une clientèle différente.

Meaux n’est pas encore « le Saint-Germain-en-Laye de l’Est francilien », comme l’ambitionna­it Jean-François Copé lors de son arrivée à la tête de la mairie. Mais ça ne l’empêche pas d’attirer les acheteurs et de présenter une population dynamique. Entre 2009 et 2014, le nombre d’habitants a augmenté de près de 8 % pour dépasser la barre des 55 000.

« Le marché de l’immobilier est plutôt bon en ce moment, on vend bien, explique Patrick Lepère, directeur de l’agence Orpi, boulevard JeanRose, et qui travaille à Meaux depuis plus de 20 ans. En Ilede-France, la gare, c’est le

nerf de la guerre. 70 % de nos clients nous demandent d’être à moins de dix minutes de la gare. Ici, ils ont l’impression de se retrouver dans une petite ville de province tout en étant à 25 minutes en train de la capitale. Meaux ne ressemble pas à une ville de banlieue même si c’est un peu moins vrai depuis quelques années. »

Le marché de l’immobilier reste abordable dans la cité Bossuet. Dans le neuf, la ville fait chaque année partie des cinq localités les moins chères de la région d’après le classement publié par le site trouver-un-logement-neuf.com. De manière générale, Meaux est largement en dessous des prix de Marnela-Vallée, Lagny-sur-Marne ou Chelles.

D’un quartier à l’autre, les écarts sont vertigineu­x. Plusieurs grandes maisons de la rue Tronchon, derrière les remparts, dépassent le million d’euros, quand, dans le quartier du Val Fleuri, un pavillon peut se négocier à 200 000 euros. L’avenue Clémenceau, la rue Gambetta et la rue Barigny restent les rues les plus cotées. Sans surprise, Beauval et Dunant, deux quartiers qui souffrent encore d’une mauvaise

réputation malgré la rénovation urbaine engagée depuis près de 20 ans, sont les moins chers.

De nombreux atouts

Outre les prix, la ville a de nombreux atouts à faire valoir : un tissu associatif dense, des équipement­s sportifs nombreux, l’un des plus grands parcs naturels urbains d’Ile-de-France, un hôpital, des taux d’imposition relativeme­nt faibles. Elle se trouve aussi au coeur d’un tissu économique dense et pourvoyeur d’emplois : le Parc d’activités du Pays de Meaux mais surtout l’aéroport de Roissy et le parc Disneyland.

La dynamique immobilièr­e meldoise risque de durer. En effet, plus de 500 logements sont actuelleme­nt en cours de constructi­on.

« La gare, c’est le nerf de la guerre »

 ??  ??
 ??  ?? Le centre-ville reste le secteur le plus convoité. L’un des premiers critères des acheteurs ? Être près de la gare.
Le centre-ville reste le secteur le plus convoité. L’un des premiers critères des acheteurs ? Être près de la gare.

Newspapers in French

Newspapers from France