« J’aime le plaisir partagé INTERVIEW DÉCALÉE. dans l’effort »
Eric Roso aime se multiplier en 10 pour mieux assouvir sa passion du décathlon. Le Torcéen continue sur la route tracée. A 40 ans, l’athlète demeure un compétiteur de haut niveau.
Votre épreuve préférée dans le décathlon ?
Je préfère le 110 m haies, épreuve technique et précise qui ne pardonne pas.
Quels sont les athlètes que vous aimiez le plus dans le 77 ?
Un décathlonien de mon époque, Laurent Hombel, très précoce et impressionnant.
Après quoi courez-vous ?
Le plaisir partagé dans l’effort et le dépassement de soi.
Vous considérez-vous comme un super-athlète ?
Loin de là, j’aborde le sport en général et le décathlon en particulier comme un jeu.
Quelles sont les douleurs les plus récurrentes avec l’âge ?
Personnellement, les tendinites au tendon d’Achille.
Quel a été votre plus beau décathlon ?
Dans la catégorie Master, les Worlds Master Games en 2013 à Turin (équivalent des Jeux olympiques) où j’ai remporté le titre. J’ai performé dans les dix épreuves.
La chanson qui reflète le mieux votre vie ?
Jump-Jump de Kriss Kross. Prenez-vous du thé ou du… déca ?
(Rire) Je n’aime pas le café et en général les boissons chaudes, mais je me laisse tenter parfois par le thé à la menthe.
Vos petits plaisirs de la vie de tous les jours ?
Courir avec ma fille. Si vous deviez croiser Dieu, qu’aimeriez-vous lui dire ?
(Hésitant) Un peu plus d’égalité pour tous.
Êtes-vous sponsorisé par Décathlon Croissy ?
(Amusé) Non malheureusement ; pourtant on peut dire que je les représente tous les week-ends. Eric Roso, vous arrive-t-il de plier ou de rompre ?
Jamais… «Je ne perds jamais, soit je gagne soit j’apprends» devise de Nelson Mandela.
Êtes-vous tombé raide dingue du décathlon ?
Je suis tombé dedans quand j’étais petit, je suis addict.
Les sportifs que vous n’aimez vraiment pas ?
Il n’y a pas de sportifs précis, mais en général ceux qui se la racontent et qui méprisent les plus faibles.
Quelle émission de télé ne ratez-vous jamais ?
Ce n’est pas une émission en général mais plutôt une chaîne, l’Équipe 21.
Qu’est-ce qui vous donne envie de continuer ?
Le fait de prendre du plaisir. Le jour où je n’en prendrai plus, là j’arrêterai.
Le jour où vous avez été le plus fier ?
Ma première qualification aux championnats de France.
Un plat préféré ?
Comme tout bon sportif qui se respecte, les pastas avec une bonne sauce bolognaise faite maison.
Un remède anti-stress ?
Personnellement je ne stresse jamais, c’est toujours bénéfique pour moi.
Votre prochain grand rêve de course ?
En 2020, il va certainement y avoir les championnats du Monde Master à Toronto au Canada.