La Ville doit construire deux nouvelles écoles
Face à une forte croissance démographique, l’équipe municipale investit fortement en faveur de la petite enfance. La construction de deux écoles est à l’ordre du jour.
Le budget total de la commune de Damartin-en-Goële est d’environ 14,4 millions d’euros pour l’année 2017. Vous annoncez la création de six classes cette année. Pouvez-vous en dire plus ?
Les créations de classes ont nécessité des investissements inattendus. A l’école du PetitPrince, on s’est aperçu à la moitié du programme immobilier de la nécessité d’accroître le nombre de salles de classe. La commune s’est rajeunie avec les nouveaux logements. 815 logements sont construits sur la zone de la Folle Emprince. On a dû récupérer les salles d’arts plastiques et la salle informatique. Nous avons réussi à réaliser une extension de six classes, ce qui porte le nombre de classes à 16 avec deux entrées séparées, ce
qui n’était pas le cas auparavant. Ça a nécessité un investissement de deux millions d’euros uniquement pour l’extension de l’école qui n’était pas construite pour accueillir autant d’élèves. Qu’en est-il des autres groupes scolaires ?
Il y a quatre groupes scolaires à Dammartin-en-Goële, 1 260 élèves, une bonne trentaine de classes en élémentaire et le reste en maternelle. Les plus anciens groupes scolaires, les Vergers et Dunant, sont de type Pailleron, ils contiennent de l’amiante. Leur durée de vie ne devait pas dépasser 20 ans. Or les deux groupes scolaires ont 40 ans. L’état de ces établissements impose la construction de deux nouveaux groupes scolaires.
Cela fait plus de dix ans que les associations de parents
d’élèves le demandent. Nous avons laissé les enfants dans des écoles non sécurisées. Il faut changer nos priorités.
La construction de ces deux nouvelles écoles représente 12 millions d’euros d’investissement sur plusieurs années. Aujourd’hui, nous sommes à la recherche d’un montage financier. Quelles sont les sources de financement de la commune ?
La commune avait un passif financier. Nous étions à la limite de la cessation de paiement durant la première année du mandat. Nous avons serré les boulons partout et minimisé les dépenses, comme les investissements. Nous avons réalisé de nouveaux investissements grâce à de la rigueur et aux subventions
obtenues auprès des collectivités territoriales. 80 % des investissements sont financés par des subventions. Quels sont les projets de la mairie ?
Tous les bâtiments publics ont malheureusement été laissés à l’abandon dont l’hôtel de ville et la salle des anciens.
Nous comptons beaucoup sur l’intercommunalité pour financer les travaux du gymnase.
En ce qui concerne notre projet de salle de spectacles, la difficulté est de trouver la dimension adéquate et une programmation digne de ce nom. Puisque pour avoir une programmation de qualité, il faut avoir une salle d’une taille importante.
Propos recueillis par Guillaume Montbobier