Meaux mérite son titre national MONTÉVRAIN.

Les Hornets du Cannet voulaient réaliser un triplé historique mais Meaux s’est accroché comme un mort de faim pour avaler ce nouveau titre de champion de France acquis de très haute lutte après l’ultime panier du capitaine Samir Goutali (79-78).

de joie à l’issue d’un match véritablement insoutenable.

Un serpent à « Hornets »

Avant d’en arriver là, il a fallu croiser le fer, sortir les poings, serrer les dents. Un combat de titans se rendant coup pour coup sans jamais mollir (19-19). A 4337, on sent un peu d’air frais mais le courant d’air des Hornets enrhume Meaux. Qui se fait reprendre (67-68) repart au charbon (75-72), rechute (77-78) avant que le diablotin Goutali sorte de sa boîte à 13 secondes du but (79-78). Une balle récupérée avec l’énergie du désespoir et Meaux est délivré de cette pression qui fait chavirer tout le gymnase de Montévrain, sous le charme d’un tel spectacle.

On redemande du spectacle

de si haut niveau où les hommes ne trichent pas, se donnent à fond : « Le basket est un sport de rebondissements, c’est aussi ce qui fait son charme » notait Jean-François Parigi, maireadjoint de Meaux, en remettant la Coupe tant convoitée.

Meaux, après ses échecs en Coupe de France et d’Europe, vient de sauver sa saison en allant chercher avec les tripes un trophée associé à la Ville de Meaux. C’est le 18e titre pour les hommes du président Blandeau qui a fait beaucoup ce dernier week-end pour la promotion et la découverte de son sport. Là aussi, mission réussie.

Pascal Pioppi