■DUATHLON 500 partants ont mis le feu au lac au premier Swimrun
C’est l’Île de loisirs de Jablines-Annet qui a été désignée pour recevoir la première édition d’Ile-de-France de la Gravity race, cette version découverte du swimrun. Même si les distances sont réduites, l’esprit reste le même puisque les participants alternent portions de nage et portions de course à pied. « Il s’agit de faire connaître l’activité, en la présentant sous une forme ludique » souligne Marie, l’une des organisatrices.
Une eau à 12 degrés !
En duo ou en solo, les sportifs peuvent choisir un parcours de 13,5 ou de 27 km. Sur ce dernier parcours, étaient aménagées dix transitions nage et course et 4 km que ces sportifs amphibiens passent au total dans l’eau. On comprend aisément que quelle que soit la distance choisie, la discipline reste extrême quand il s’agit de plonger jusqu’à cinq fois dans une eau d’à peine 12 degrés. Et d’alterner deux efforts si différents. Et l’un et l’autre si exigeants.
Une épreuve attractive
Avec les différentes formules programmées, dont une course jeune dédiée aux 14-18 ans, plus de 500 athlètes se sont alignés sur la ligne de départ, samedi 13 mai.
Une belle réussite pour les membres de la Gravity Race, cette jeune et dynamique équipe organisatrice. Comme à l’origine, l’association débute par une bande de copains. Des copains triathlètes savoyards qui ont immédiatement adhéré à la nouvelle discipline suédoise et ont décidé de la faire connaître en France. Ainsi cette Gravi’Découverte s’immisce dans le circuit labellisé Gravity Race, dont la prochaine manche aura lieu le 14 octobre à Annecy.
Les copains d’abord
Côté locaux, la team locale penchardaise Ex aequo était bien représentée. Caroline et Nicolas Dewaele connaissent bien la discipline puisqu’ils ont participé dernièrement en Croatie à la manche qualificative pour les championnats du monde de la discipline.
S’ils ont manqué leur billet pour la fameuse Otillo, ils affichaient un beau sourire, entourés de tous leurs copains sur la ligne de départ. Alors, qu’on se le dise au fond des ports, on ne navigue peut-être pas en père peinard quand on pratique le swimrun, mais dans cette discipline, c’est d’abord les copains. D.R.