La Marne (édition Meaux)

« L’excellence est davantage INTERVIEW DÉCALÉE. un chemin qu’un but »

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Bernard Lociciro est une figure de notre région après avoir été adjoint aux sports à Meaux et toujours coureur émérite à l’UA Villenoy. Après avoir de nouveau réussi son MDS, le proviseur est retourné à ses études.

Comment êtes-vous ressorti de votre récent Marathon des Sables ?

J’en suis revenu avec la confirmati­on de mes amitiés, fier de la performanc­e de mon fils Arnaud et persuadé que ce sera ma dernière aventure sportive dans le désert. Quels sont les athlètes que vous admirez le plus dans le 77 ?

J’ai beaucoup d’admiration pour Yamna Oubouhou, Wojtek Fiedorczuk et pour Patrick Andréani qui a réussi à faire du club de gymnastiqu­e de Meaux un des plus grands clubs de France.

A quel âge votre fils Arnaud vous a dépassé en courant ?

Quand il a compris que l’on peut tuer le père sportiveme­nt tout en continuant de l’aimer. Avez-vous le tempéramen­t mauvais perdant ?

La vie m’a appris à relativise­r toutes les défaites. Quelles sont les douleurs les plus récurrente­s avec l’âge ?

Celles du coeur et en ce domaine, le meilleur cardiologu­e n’y peut rien.

Quelles ont été vos plus belles courses ?

Bien entendu le Marathon des Sables et on m’en voudrait de ne pas citer le semi de Meaux !

La chanson qui reflète le mieux votre vie ?

« Hier encore, j’avais vingt ans » d’Aznavour. Est-ce que la politique est un sport ?

Sûrement mais en politique, l’essentiel n’est pas de participer.

Vos petits plaisirs de la vie de tous les jours ?

Par le biais de votre métier, allez-vous toujours vers l’excellence ?

(Amusé) L’excellence est davantage un chemin qu’un but. J’essaie donc de m’en appliquer le principe au quotidien.

Votre équipe de Nice aussi bien placée en football, c’est un accident ?

Non pas du tout ! L’OGC Nice est un club qui se reconstrui­t.

Supporter de ce club depuis l’âge de 11 ans, je m’en félicite.

Que diriez-vous de vous si vous ne vous connaissie­z pas ?

(Mutin) En toute humilité « Il mérite d’être connu».

Une mode qui vous agace ?

La mode de ceux qui suivent les modes.

Les sportifs que vous n’aimez vraiment pas ?

Ceux qui trichent et plus encore ceux qui affirment en toute conscience n’avoir jamais triché.

Quelle émission de télé ne ratez-vous jamais ?

Je suis davantage radio que télé.

Villes préférées ?

Nice sans conteste et Meaux bien entendu.

Le jour où vous avez été le plus fier ?

Le 8 février 2011, le jour où je suis devenu un jeune grand père.

Un plat préféré ?

Le pan-bagnat l’été sur la plage à Villefranc­he-sur-Mer.

« La vie m’a appris à relativise­r toutes les défaites »

Un remède anti-stress ?

Une longue sortie le long du canal de l’Ourcq.

Votre peur irrationne­lle ?

(Silence) Le ton de ce questionna­ire étant léger je ne voudrais pas terminer par une note triste. Alors je vais dire la peur des rats. Pascal Pioppi

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