Bonjour ivresse !
Bonjour Ivresse ! raconte l’histoire de Benoît à la veille de ses 30 ans. Il fait le bilan de sa vie et de tout ce qu’il a fait, ou pas, avant cet anniversaire fatidique. Questions-réponses avec l’auteur Francis Le Hen.
Bonjour ivresse ! est-elle une pièce autobiographique ?
En 2007, j’étais dans une pièce que j’avais également écrite qui s’appelait Les Homos préfèrent les blondes ! On a tous eu 30 ans. JLa pièce c’est un homme qui à la veille de ses trente ans retrouve dans sa malle à jouets la liste de ce qu’il voulait faire avant. Le truc c’est qu’il ne peut pas le faire à la veille de son anniversaire ! Quels conseils donnez aux gens qui ont envie d’écrire ?
Moi je suis surtout un comédien qui me suis mis à écrire pour me donner des rôles. Comme la troupe du Splendid a construit son théâtre. Moi j’ai appris qu’il ne faut jamais commencer son projet sans savoir où on va. Et il faut penser à son financement. Donc j’écris avec un plan comme une dissertation, c’est le premier conseil.
Il y en a qui écrivent le matin à partir de 8 heures. Moi je n’ai pas vraiment de processus d’écriture. J’écris la nuit dans cette maison que j’ai pu m’acheter [à Montreuil] grâce à la vente de mes textes.
Malheureusement, mon inspiration vient surtout la nuit. Parce que j’ai l’impression qu’il n’y a rien d’autre à faire donc je suis très concentré. Je suis autodidacte. Etes-vous arrivé à vivre vos rêves depuis l’écriture de votre texte en 2007 ?
J’ai réussi à vivre de ma passion l’écriture. La grosse surprise avec Bonjour Ivresse est que j’ai signé pour 30 dates et j’en suis à 2 000. Mais c’est une grande fierté que d’avoir mené cette comédie légère. Comment définissez-vous ce que vous écrivez ?
C’est une Madeleine de Proust. Un texte qui me rappelle mon enfance. Je fais de la comédie de boulevard moderne. Les gens cherchent et achètent ça. Tous les soirs, je vois si les gens rient ou applaudissent. Comme marche l’applaudimètre ?
Un soir, le public fait une standing ovation, le lendemain, c’est un peu plus calme. Quels sont vos projets ?
J’ai un projet musical. J’ai écrit une pièce autour de Thierry Le Luron et d’autres pièces sont dans mes tiroirs. Comme par exemple Passons à table, le premier boulevard bi… J’aime bien changer les codes. Quelles relations avez-vous avec la Seine-et-Marne ?
La Ferme Corsange nous a sollicités pour venir en Seine-etMarne. La directrice est venue en loge, elle a bien aimé. Je suis très content d’aller en dehors de Paris.
J’ai monté une compagnie à Moissy-Cramayel quand je suis arrivé en région parisienne, la compagnie de l’Oeuf à trois poules. Nous avions joué un spectacle qui a remporté le concours de la scène de Sénart à Combs La Ville. J’ai également fait des scènes rurales dans ce département. Je faisais des sketchs pour les mairies de Seine-et-Marne, pour la chaîne Voix Sénart. Ceci pour dire que je suis ravi de représenter mon travail en Seine-etMarne !