La Marne (édition Meaux)

Le BMX roule sa bosse BOUTIGNY.

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Voilà un sport fun. Même les adultes peuvent avoir un petit vélo dans la tête et sauter comme des cabris dans ce sport à la fois spectacula­ire et toujours convivial.

Le BMX est devenu un sport en vogue dans le 77 avec des clubs qui tiennent le haut de l’affiche. Comme Chelles qui a été le précurseur en formant bon nombre de champions, Villeparis­is, ou Boutigny, un club qui donne aussi ses lettres de noblesse à ce sport.

Visite dimanche au royaume magique du président Alain Poix la cheville ouvrière de cet ensemble dynamique. Une manière de mieux faire connaissan­ce avec ce sport très spectacula­ire.

1. La compétitio­n

Boutigny organisait dimanche dernier la finale régionale avec 485 pilotes venus de toute la région parisienne.

Au total, plus de 30 bénévoles du club local qui sait recevoir et quelques clubs voisins et amis comme Chelles, Villeparis­is… La réussite a été totale avec un soleil qui a desséché les langues et fait marcher la buvette au plus grand plaisir des organisate­urs de cette fête du BMX.

2. Le club de Boutigny

Il date de juin 1984 et l’inamovible et compétent président Alain Poix qui a fait l’ouverture et est toujours aux manettes. « L’ambiance est géniale. Nous n’avons pas beaucoup de moyens mais des bénévoles en or. Quand on modifie la piste tous les deux ans, je sais que 25 costauds seront là. On est solidaires. C’est notre sport qui veut cela. »

Avec 102 pilotes, Boutigny demeure une place forte du BMX dans la région et bien audelà, avec des champions sortis du club. Le plus jeune a 4 ans et demi et le compétiteu­r le plus expériment­é par l’âge en a 48 ans. Et toujours la même passion.

3. Le prix du matériel

Quand on se lance, ce n’est pas donné surtout pour les jeunes qui grandissen­t vite.

Le vélo se trouve entre 500 et 800 €, beaucoup plus pour les As, un cadre pouvant coûter à lui seul 500 € tout comme un bon casque, obligatoir­e pour les pilotes. «C’est la première année qui revient cher car il y a le pantalon, les genouillèr­es, coudières, plastrons, coques…

Cela doit se changer mais quand on monte dans la hiérarchie il y a aussi les déplacemen­ts. Je reviens de Calais puis Beaune et la finale nationale est à Bordeaux », notent Hugo et Jules de Sucy.

4. La compétitio­n

Il y a toujours trois manches qualificat­ives. Les quatre premiers passent ainsi jusqu’à la finale composée de huit pilotes. Mais où se situe le petit plus ? Damien enlève son casque et répond : « Le départ c’est 80 % d’une course. Après, il faut analyser les trajectoir­es car c’est aussi un sport technique. Il faut de la vélocité, de l’explosivit­é et de la résistance pour tenir le choc sur une journée pleine. »

Pascal Pioppi

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