Fin de la grève à la raffinerie de Grandpuits-Bailly-Carrois
Le mouvement de protestation des routiers aurait pu entraîner une pénurie de carburant, mais le piquet de grève a été levé.
Les conducteurs de matières dangereuses (carburant, gaz, produits chimiques…) ont massivement fait grève en région parisienne ce week-end pour réclamer une amélioration de leurs conditions de travail et un treizième mois, selon la CGT qui prévoyait « un élargissement du mouvement » dès lundi en province.
Selon la CGT, un peu plus de 70 % des conducteurs d’Ile-deFrance n’ont pas pris le volant samedi et l’activité des neuf dépôts d’essence franciliens était touchée à des degrés divers, contre huit la veille, ainsi que la raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne.
Dimanche 60 % des stationsservice d’Île-de-France étaient touchées par le mouvement.
De leur côté, les pétroliers indiquaient avoir anticipé la grève et encourageaient les automobilistes à ne pas se précipiter sur les pompes.
Lundi 29 mai, les grévistes avaient mis en place un barrage filtrant à la raffinerie de Grandpuits-Bailly-Carrois, tout en effectuant une séance de tractages. La gendarmerie est intervenue et le dispositif était levé vers 15 heures.
Pour l’heure, la pénurie de carburant ne semble toucher que l’Ile-de-France.