La Marne (édition Meaux)

La folie « Hand spinner »

-

Meaux n’échappe pas à la fureur « Hand spinner » qui a gagné les cours de récréation depuis plusieurs semaines. Les jeunes s’arrachent cette petite toupie à trois hélices qui tient dans la main.

85 ventes en un jour

Et ce n’est pas Dominique Rakic qui va s’en plaindre. Le gérant du magasin « La Petite Lucarne », qui égaie la rue de la Cordonneri­e avec sa devanture rose flashy depuis 14 ans, a déjà écoulé plus 150 exemplaire­s de ce petit gadget, tout droit venu des États-Unis. « J’en vends depuis un mois mais j’étais en retard. Il aurait fallu commencer 15 jours plus tôt ! J’en ai vendu 50 le premier jour. J’étais déjà en rupture. Samedi dernier, j’en ai vendu 85…»

À 6 euros l’unité, les enfants ne se privent pas. « J’ai reçu énormément de demandes donc je m’y suis mis. Mais je ne suis pas trop ce genre de tendances d’habitude. On essaie plutôt de se démarquer avec des produits différents », explique le commerçant.

Son fils Igor, 11 ans, élève en CM2 à l’école Tronchon, confirme l’engouement pour ce jouet qui provoque des ruptures même chez des mastodonte­s comme Toys’R’Us : « On en a presque tous un à l’école. On peut faire des figures avec : le faire tourner sur le front, le nez, faire le tour du monde…»

Comme pour les yoyos, les pogs ou l’applicatio­n Pokémon Go, la folie Hand spinner devrait vite retomber et laisser la place à une nouvelle trouvaille addictive.

G. A.

 ??  ?? Dominique Rakic, gérant de la boutique « La Petite Lucarne », ici avec ses fils, a vendu plus de 150 Hand spinner en quelques semaines.
Dominique Rakic, gérant de la boutique « La Petite Lucarne », ici avec ses fils, a vendu plus de 150 Hand spinner en quelques semaines.

Newspapers in French

Newspapers from France