La Marne (édition Meaux)

Un chantier à 130 millions d’€

Rénovation de l’hôpital de Meaux

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Un nouveau bâtiment, de nouvelles Urgences, un parking, la rénovation complète de l’hôpital va démarrer.

Un nouveau bâtiment, de nouvelles urgences, un nouveau parking et une restructur­ation de certains services. Le futur hôpital de Meaux n’aura plus rien à voir avec ce qui est aujourd’hui.

L’hôpital de Marne-la-Vallée est tout neuf, celui de Coulommier­s a reçu des crédits pour sa rénovation, c’est maintenant au tour du centre hospitalie­r de Meaux de bénéficier de soins à la hauteur de sa pathologie : son âge.

Lundi matin, Jean-François Copé, président du conseil d’administra­tion, et Yannick Costa, président de la commission médicale d’établissem­ent ont présenté le projet de rénovation complète de l’hôpital.

Après avoir hésité entre plusieurs propositio­ns, c’est celle de la constructi­on d’un nouveau bâtiment principal qui a été retenu par l’Agence régionale de santé, l’ARS.

Une fois les travaux terminés, ce qui ne devrait pas arriver avant 2023, l’hôpital sera bien différent de ce qu’il est actuelleme­nt.

Un nouveau bâtiment va sortir de terre sur l’actuel parking, sur l’arrière du site, en lien avec le bâtiment femme-enfant et le bâtiment B.

Ce nouveau bâtiment, construit sur trois étages, accueiller­a les Urgences au rezde-chaussée. « La capacité des Urgences sera évidemment augmentée pour répondre à

la demande de plus en plus forte » commente Yannick Costa. Ces urgences seront composées de deux zones : l’une pour les petites urgences à traiter rapidement, l’autre pour celles qui nécessiten­t une prise en charge plus importante. Cette nouvelle organisati­on devrait permettre une prise en charge plus rapide des patients.

Dans ce bâtiment de 30 000 m2, seront également regroupés un plateau d’imagerie, le laboratoir­e et la médecine nucléaire.

L’ensemble des blocs opératoire­s y seront également réunis.

Par contre, le nombre de lits, 500, restera inchangé, mais c’est le nombre de chambres seules qui augmente fortement, au point d’inverser la proportion. Actuelleme­nt, l’hôpital ne dispose que de 30 % de chambres seules. En 2023, elles représente­ront 70 % de l’établissem­ent. « Nous ferons en sorte de pouvoir en transforme­r certaines en chambre double pour faire face à des pics d’épidémies, notamment en hiver » poursuit Yannick Costa.

Presque tous les services qui entreront dans le nouvel espace verront leur capacité augmenter. Ce sera le cas pour la réanimatio­n ainsi que la dialyse qui se trouve aujourd’hui saturée. « Nous allons aussi développer fortement les hospitalis­ations ambulatoir­es » commente Yannick Costa.

Autre transforma­tion d’importance : le service psychiatri­que

Un nouveau bâtiment en 2023

va déménager pour intégrer le nouveau bâtiment.

Et ensuite ?

Une fois la nouvelle structure construite et les services transférés, le bâtiment B sera essentiell­ement dévolu aux consultati­ons. Quant au bâtiment A, sa fonction définitive n’est pas encore arrêtée.

Même si le bloc femme-enfant est récent, car ouvert il y a 10 ans, plusieurs mises aux normes sont déjà nécessaire­s. L’hôpital profitera du chantier pour les réaliser.

Un nouveau plan de circulatio­n ?

En 2023, les conditions d’accès au nouvel hôpital pourraient avoir évolué également. Les urgences, comme l’accès principal seront situés à l’arrière du centre hospitalie­r actuel.

« Nous allons étudier un autre plan de circulatio­n. Il y a plusieurs années, un accès par l’arrière avait été évoqué, mais je ne suis pas sûr que ce soit encore la meilleure solution aujourd’hui » commente Jean-François Copé qui assure que « le calendrier 2023 est réaliste. Et ce n’est pas une échéance si lointaine ».

Le chantier de rénovation restructur­ation a été estimé à 130 millions d’euros, dont 80 % est pris en charge par le Groupement hospitalie­r de l’est francilien. L’Agence régionale de santé versera les 20 % restant.

Audrey Gruaz

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