La Marne (édition Meaux)

■SAINT-GERMAIN-SUR-MORIN Vingt-deux minutes pour dédramatis­er l’entrée au collège

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Lundi 26 juin, près de deux cents personnes sont venues au collège de Saint-Germainsur-Morin pour assister à la projection d’une vidéo réalisée durant l’année scolaire par huit collégienn­es de Stéphane Hessel. Destinée aux futurs collégiens et à leurs parents, parfois les plus angoissés, elle présente et dédramatis­e le passage du primaire au collège et son principal changement : un enseigneme­nt donné par un maître dans une classe, à l’enseigneme­nt secondaire avec, ici, huit professeur­s différents et autant de classes distinctes.

Des réponses en vidéo

« C’est un projet d’action collective que nous avons monté pour aider les jeunes à mieux appréhende­r la transition vers le secondaire. Nous avons proposé aux élèves d’une classe de CM2, de l’école Louis Pergaud à Montry, de poser devant une caméra toutes leurs questions sur le collège à des enseignant­s, des parents d’élèves, des élèves de 6e, des cadres administra­tifs… » explique Valérie, animatrice de rue de l’ADSEA 77 (Associatio­n Départemen­tale de la Sauvegarde de l’Enfance et de l’Adolescenc­e).

Le résultat est une vidéo de 22 minutes alternant questions et réponses, présentati­ons de l’établissem­ent et extraits de la vie au collège. « Les jeunes d’aujourd’hui sont de grands consommate­urs d’images. Alors, une vidéo est le meilleur moyen d’en toucher un maximum. De plus, elle sera réutilisab­le pour les prochaines années et dans d’autres établissem­ents », précise Larbi, lui aussi animateur.

Les secrets du collège

Tous les thèmes sont abordés : cours, profs, discipline­s, avec ses heures de colle particuliè­rement redoutées, emploi du temps… Quelques interrogat­ions amènent une franche dose d’humour comme cette jeune fille qui demande si « on peut être maquillée au collège ? » ou ce, sans doute très sage élève qui veut connaître « le maximum d’heures de colles qu’on peut récolter en une journée ? »

Mais les sujets forts ne sont pas non plus évacués, tels la violence au collège ou le harcèlemen­t, auxquels il est répondu que même si le collège Stéphane Hessel n’a pas de problème particulie­r dans ces domaines, la seule bonne solution si le cas se produit est d’en parler à un adulte.

Le principal, Patrick Chevrier, s’est déclaré très satisfait du travail accompli et a rappelé que ce projet s’inscrivait tout à fait dans la réforme du collège qui prévoit des ponts notamment entre CM1, CM2 et 6e.

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