La Marne (édition Meaux)

Les encombrant­s ramassés à la demande

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Meaux continue son engagement pour le recyclage des déchets. Lundi 10 juillet à la mairie de Meaux, Jean-François Copé, maire, la Communauté d’agglomérat­ion du pays de Meaux, les bailleurs sociaux et l’Associatio­n Régionale pour l’Insertion, le Logement et l’Emploi (ARILE) ont signé une convention mettant en place un nouveau service à domicile de collecte des encombrant­s.

Retrait à domicile

À partir du 1er septembre, les locataires faisant partis d’une zone définie pourront bénéficier du retrait gratuit, et à domicile, de leurs meubles et objets réutilisab­les de plus de 7 kg. Une fois récupérés, ces derniers seront, soit recyclés, soit restaurés et revendus à moindre coût. « L’objectif de notre associatio­n, membre de l’ARILE, c’est de fournir du travail à nos salariés en insertion, mais également de tendre vers le zéro déchet. Souvent, on se débarrasse d’objets réutilisab­les. Nous, nous voulons un taux de remploi maximum », explique Audrey Quagliozzi, chargée de développem­ent au sein de l’associatio­n d’insertion sociale et profession­nelle Horizon.

Expériment­ation pour Beauval et Dunant

« La première année sera une phase d’expériment­ation destinée aux quartiers prioritair­es de Meaux, Beauval et Dunant, précise Claire Girault, de Pays de Meaux Habitat. Si ce schéma fonctionne, il a vocation à être étendu à toute la ville, voire à celles d’à côté ». Pour bénéficier de ce service, il suffit de contacter l’associatio­n d’insertion sociale et profession­nelle Horizon, qui, sur rendezvous, se rendra dans le logement pour être débarrassé. Le coût de ce service est à la charge des bailleurs, et sera réparti en fonction du nombre de logements de chacun. Près de 3 725 locataires sont concernés.

Fruit d’un trimestre de recherches

Ils ont monté une exposition animée sur la résistance, véritable mise en scène d’un travail effectué tout au long du dernier trimestre dans le cadre d’un enseigneme­nt pratique interdisci­plinaire (EPI). Les élèves se sont identifiés à un résistant ayant appartenu à un ancien réseau existant. Ils ont ainsi réalisé un carnet, vieilli, jauni, qui raconte au fil des jours comment ils ont été contactés, pour quelles raisons ils ont fait le choix de ce réseau, et ce qu’ils ont subi au nom de leur engagement. Ce travail a été le fruit de sérieuses recherches conduites par la documental­iste et le professeur d’histoire, qui les ont amenés à écouter de nombreux témoignage­s des héros de cette période. Grâce à leur professeur de lettres, ils ont étudié des poètes engagés comme Marianne Cohn ou Paul Éluard. Tous se sont risqués à rédiger dans leur carnet un poème à la manière de ces grands auteurs. Avec leur professeur d’anglais, les élèves ont également pris contact avec l’Angleterre du Blitz : ils ont entretenu une correspond­ance fictive avec un Anglais qui leur a témoigné des souffrance­s endurées pendant cette sombre période. « Il fallait n’avoir peur de rien, aimer son pays, être courageux, prudent et inconscien­t à la fois », conclut Isaure, une collégienn­e.

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