La mémoire d’Augustin Duburcq honorée
Un Fertois, disparu voici 87 ans, a une nouvelle fois été honoré. Augustin-Duburcq a fait don à la commune, par testament en 1923 de deux immeubles, situés avenues de Wagram et Poincaré, dans des quartiers aisés de Paris.
« En 2016, ce sont environ 800 000 € qui ont été intégrés dans les finances de la commune. Une somme émanant des loyers. Le legs participe à la scolarité des enfants, notamment pour des études supérieures. Chaque année, des ouvriers fertois reçoivent également un prix par la fondation Duburcq, récompensant leur fidélité à leur entreprise », a détaillé Sonia Pezzetta, adjointe au maire. Une rue, une école portent à ce jour le nom du généreux philanthrope.
Dans le cimetière communal, dimanche 6 août, un premier hommage a été rendu par la municipalité et les responsables de l’Amicale laïque. Puis, ils se sont recueillis au pied de la stèle érigée en l’honneur du bienfaiteur en bord de Marne.
Augustin-Duburcq était un grand entrepreneur, né en 1851. Conseiller municipal, général, il a épousé Eugénie-MathildeClément et de leur union sont nés quatre enfants. Ils ont eu le malheur de perdre trois enfants de maladie et le quatrième pendant la guerre de 14-18. Eugénie-Mathilde en est morte de chagrin et Augustin est décédé, veuf et seul en 1930 à l’âge de 79 ans. Son testament stipulait qu’il souhaitait « venir en aide aux oeuvres périscolaires des écoles communale laïques de la Ville existantes ou à créer ».
La municipalité a profité de cette cérémonie pour rendre hommage à un deuxième habitant. « Si encore de nos jours Augustin-Duburcq participe matériellement à nos efforts envers la jeunesse et les moins chanceux, je veux saluer la mémoire d’un homme qui vient de disparaître à 83 ans, Jean-Claude-Quoy, ancien instituteur », a expliqué Dominique Thomas, président de l’Amicale laïque a pris la parole. Il a ensuite évoqué un « homme de dialogue et de partage, il a contribué au soutien scolaire et au départ en colonie de vacances de nombreux enfants de l’école publique ».