La Marne (édition Meaux)

Les cueilleurs répondent présents cet été

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Quand le soleil apparaît, la Cueillette du Plessis à Chanteloup-en-Brie fait le plein. Dans les allées, des légumes dans les mains, les cueilleurs prennent plaisir à être dehors et à choisir eux-mêmes les produits.

Parmi les amateurs de cueillette : Ryuko Joreau. Cette sexagénair­e, venue de Lagnysur-Marne, n’en est pas à sa première cueillette. « Je viens ici depuis cinq ou six ans et plus régulièrem­ent en été. » Elle a découvert la cueillette du Plessis un peu par hasard. « J’étais à la recherche d’un producteur local dans les environs et c’est la première réponse qui est sortie lorsque j’ai fait ma recherche sur Internet. »

« La fraîcheur ne fait aucun doute »

Adepte du bio, elle se rend très régulièrem­ent dans des magasins spécialisé­s, mais déplore que la provenance des fruits et légumes ne soit pas toujours indiquée. « À la cueillette, la fraîcheur ne fait aucun doute puisque c’est moi qui ramasse ! » Ce jour-là, dans sa brouette, elle a fait le plein de salades et de tomates cerise. Elle compte revenir pour cueillir des framboises.

Une sortie familiale

À quelques mètres, deux habitants de Chanteloup-enBrie, Nelly, 37 ans, est en compagnie de son fils, Ali, 5 ans. La mère connaît le lieu depuis trois ans et l’a découvert par le biais d’affiches apposées dans sa ville. « Pour moi, venir ici, c’est l’occasion de profiter d’une sortie familiale, de cueillir soi-même ce que l’on peut, de privilégie­r le local. C’est également pédagogiqu­e car je montre à mon fils comment tout ça pousse. » Et il n’y a pas d’âge pour apprendre. Nelly a pu en apprendre plus sur les fruits et légumes de saison. « Moi-même, je me suis rendu compte qu’il n’y a pas de fraises toute l’année », a-telle reconnu. Elle apprécie aussi tout particuliè­rement de « voir l’évolution de la cueillette au fil des saisons. »

La jeune maman a l’habitude d’échanger avec les personnes qui travaillen­t à la cueillette, notamment pour savoir quels produits ils utilisent pour faire pousser les plantes. « Je me dis que comme c’est de l’agricultur­e raisonnée. Ils n’utilisent que ce qui est nécessaire notamment en eau par exemple. »

En cette période estivale, la mère et son fils essaient de venir au moins deux fois par semaine et de privilégie­r lorsque cela est possible les moyens de transport non-motorisés que ce soit à pied, en vélo ou en trottinett­e. « Nous venons à vélo depuis le début de cette année, mais je trouve que les places handicapée­s sont mal placées par rapport au lieu de parcage des vélos, le long de la façade du marché du Plessis. » Dans l’idéal, elle aimerait que celles-ci soient déplacées loin des vélos pour ne pas se gêner mutuelleme­nt.

Dans leur brouette, on pouvait trouver des tomates cocktail, des tomates rondes et huit gros concombres. « Mon fils peut manger à lui tout seul un concombre par jour »,a confié Nelly.

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