La Marne (édition Meaux)

Non autorisé à s’installer sur le terrain, il y restera jusqu’à fin août

- Margaux Desdet Cirque de Bercy Alberto Zavatta, boulevard RobertThib­oust. M.D.

Depuis mardi 1er septembre, le cirque de Bercy Alberto Zavatta s’est installé sans autorisati­on sur un terrain inoccupé aux portes de Serris. Les contrôles validés, il restera finalement jusqu’en août pour s’y produire.

Le cirque de Bercy Alberto Zavatta s’est installé sur un terrain libre à l’entrée de Serris. Mardi 1er août, camions, caravanes et voitures ont investi sans autorisati­on le terrain situé entre la Brocante et le Carré-d’Art, longé par le boulevard Robert-Thiboust et la D231, et appartenan­t à l’aménageur Epamarne. Il devrait y rester jusqu’au lundi 28 août.

« Un peu d’animation dans la ville »

Sur un terrain d’Epamarne

« Nous avions déjà été sollicités par le préfet pour accueillir un cirque, mais faute de terrain disponible appartenan­t à la mairie, nous n’avons pas donné de réponse favorable à cette demande », explique le maire, Philippe Descrouet (UDI). « Aujourd’hui, nous sommes devant le fait accompli, et les procédures pour évacuer le terrain prendraien­t près de quatre semaines. De toute manière, ce n’est pas à la municipali­té d’agir puisque terrain ne nous appartient pas », ajoute-t-il.

« Cette situation pose un problème social puisque c’est un cirque familial, avec des enfants. Et quitte à ce qu’ils soient là, autant s’arranger avec eux pour qu’ils travaillen­t : cela fera un peu d’animation dans la ville. » Pour le maire de Serris, ce compromis éviterait ainsi de déplacer le problème dans les communes voisines. Même si ce n’est pas forcément l’avis de certains habitants qui se déclarent « contre l’exploitati­on des animaux sauvages ».

Conformité des contrôles

Accompagné de la police municipale, Philippe Descrouet a exercé son droit de police. Avec son équipe, il est allé à la rencontre des responsabl­es du cirque pour vérifier la conformité des installati­ons, la régularité de leurs papiers et autorisati­ons préfectora­les. « Nous avons également vérifié que les animaux étaient en bonne santé, et qu’il n’y avait pas de problème de sécurité », précise le maire, Philippe Descrouet. Des clôtures électrifié­es ont été disposées autour des enclos.

Le cirque possède sa propre alimentati­on électrique et s’est rapproché de la SAUR, qui gère les services publics des collectivi­tés locales, afin de bénéficier d’une borne payante pour s’alimenter en eau. Des conteneurs sont également mis à dispositio­n pour la gestion des déchets.

La police municipale effectuera régulièrem­ent des rondes de contrôle.

Des représenta­tions tout le mois d’août

Tout au long de l’été, le cirque donnera plusieurs représenta­tions par semaine les mercredis, vendredis, samedis et dimanches à 16 h, ainsi que le mardi 15 août. ■

Ils ont navigué dans les airs, comme une bouteille à la mer. Trois ballons lâchés lors de l’inaugurati­on officielle de l’école Simone Veil de Magny-le-Hongre samedi 17 juin ont été retrouvés. Un grand lâcher de ballons avait en effet été organisé spécialeme­nt pour l’occasion. Des messages d’espoirs écrits par les enfants de l’école y étaient accrochés.

Des kilomètres dans les airs

Trois d’entre eux ont été signalés. Le premier a été retrouvé une semaine plus tard à Montargis, dans le Loiret, à 96 kilomètres de Magny-le-Hongre. Le deuxième l’a été à Nogentsur-Vernisson, dans le Loiret également, à 113 kilomètres des lieux. Le troisième, quant à lui, a atterri à Bois-le-Roi, en Seineet-Marne, à 45 kilomètres de la commune, trois semaines après avoir été lâché dans le ciel.

Dernier hommage à Simone Veil

La municipali­té a profité de la fête de fin d’année de l’école Simone Veil pour inaugurer officielle­ment l’établissem­ent, ouvert depuis la rentrée 20152016. Un discours du fils de Simone Veil, Jean Veil, avait été préparé et une autorisati­on spéciale demandée pour organiser ce lâcher de ballons. Près de 300 personnes étaient présentes pour l’occasion.

« En réalité, c’est l’un des derniers événements qui a misen avant Simone Veil de son vivant », affirme la mairie de Magny-le-Hongre.

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