La solidarité par le don du sang
L’Établissement Français du Sang (EFS) est en situation d’urgence avec des stocks actuels très bas. En effet,en période estivale, la mobilisation des donneurs s’étiole.
Face à cette situation, j’ai décidé de faire une bonne action, et de participer à l’initiative de don du sang, organisée par la ville de Lognes mardi 1er août.
Une démarche simple
Il est 17 h lorsque j’arrive à l’hôtel de ville. La municipalité a mis à disposition deux étages du bâtiment afin de maximiser la capacité d’accueil des donneurs, et donc les quantités collectées.
Il y a quatre étapes avant d’accéder à la salle de prélèvement. La première, consiste à remplir un questionnaire, obligatoire avant l’entretien médical. Plus d’une centaine de questions sont répertoriées : avez-vous voyagé en Afrique les quatre derniers mois ? Avez-vous des antécédents de maladie de Creutzfeld-Jacob dans votre famille ? Sécurité oblige, tous les domaines sont évoqués.
Mon questionnaire rempli en main, je me dirige vers un médecin, pour enregistrer mon dossier. Je lui donne nom et adresse, ainsi que mon poids et ma taille. Point important, les personnes pesantmoins de 50 kg ou âgées de plus de 70 ans ne peuvent pas donner leur sang.
J’avance vers la troisième étape pour une prise de sang, afin de savoir si je ne fais pas d’anémie, et si je ne manque pas de fer. Je rejoins ensuite un nouveau médecin, qui m’interroge une dernière fois sur mes antécédents médicaux et mesure ma tension.
Un processus indolore
Me voilà enfin autorisée à monter dans la salle des prélèvements. Pas de stress, je suis presque impatiente pour cette grande première.
L’infirmière me fait allonger sur le fauteuil et me demande de tendre mon bras droit. C’est parti, le garrot est mis. Vient le moment de la piqûre. Je prends une grande inspiration et voilà. L’aiguille est en place dans la veine et le sang commence à se diriger dans la poche.
Comme c’est mon premier don, on me distribue un petit dépliant, qui explique les petits gestes à pratiquer pour refaire circuler le sang vers les membres inférieurs et le coeur. Il suffit de contracter les orteils et d’expirer par la bouche. Au bout de dix minutes, ma poche est pleine. J’ai donné 480 ml. Une fois relevée, je dois rester assise deux minutes avant de pouvoir me déplacer. Sortie du stand de prélèvement, je me dirige vers le buffet où croissants, jus de fruits et autres collations sont offerts aux donneurs. Après un petit jus de pomme et une viennoiserie, il est temps pour mois de partir.
Au final, le bilan est plus que positif. En seulement une heure de son temps, on contribue à sauver des vies. La démarche est simple et hormis pour les phobiques des aiguilles, tout se fait sans douleur. Je renouvellerai sans hésiter cette expérience, humainement très instructive. Alors allez-y ! Faites un geste, soyez généreux et donnez votre sang.