« Être champion de DSR, ce serait la cerise sur le gâteau »
Vendredi 4 août, c’était soir de reprise au foot pour les seniors masculins. Au stade des Alizés, à Bailly-Romainvilliers, « 90% des joueurs sont présents », dixit Joël Epalle, l’entraîneur. Les joueurs, à l’écoute, ont « la banane », prêts à repartir au combat. L’ancien joueur professionnel s’est confié sur ses ambitions.
Que retenez-vous de la saison dernière ?
On atteint notre objectif, la montée en DSR, la troisième consécutive, mais je garde quand même un léger goût amer. On fini 3e, dépassé par le dauphin au-niveau du goal-average. C’est frustrant. Dans quel état d’esprit abordezvous cette saison ?
Avec beaucoup de sérénité. Comme chaque année, je conserve l’ossature du groupe, c’est un avantage.
Peut-on faire un point sur le mercato estival ?
Rachid Marwane, attaquant, Grégoire, le gardien, et Antoine Chérif, latéral gauche, sont partis pour des raisons professionnelles. On a huit arrivées, dont notamment quatre importantes. Le critère pour recruter, c’était avant tout l’état d’esprit. On a eu du mal à former un bon groupe. Je ne voulais prendre des recrues qui déstabiliseraient l’équilibre.
Qui sont-elles ?
Kalix, un joueur offensif polyvalent arrivé de Lognes, qui peut jouer attaquant ou milieu, très volontaire, avec une très bonne patte gauche. Ensuite, Nacer Afaki, un milieu offensif expériménté qui vient d’une CFA, aura un rôle important à jouer. Les jeunes vont beaucoup apprendre auprès de lui. Irénée, qui vient d’Ivry, et Karl, un joueur costaud, avec une bonne frappe de balle, qui sait bien se déplacer, apporteront beaucoup aussi.
Quel regard portez-vous sur vos adversaires ?
C’est un groupe costaud, mais on connaît cinq équipes, donc on aura moins d’appréhension que l’an passé. Nos principaux adversaires ? Montrouge, Ivry et Ivry 2, Créteil, Noisy Le Grand, Fleury et Conflans. On vise la montée, mais être champion, ce serait la cerise sur le gâteau. Quels sont vos meilleurs atouts ?
On est l’une des rares équipes a avoir conservé son équipe pendant quatre ans. On se connaît déjà, on n’aura pas besoin de se chercher, et c’est ça qui fait notre force.