La Marne (édition Meaux)

« Fier d’être un club amateur »

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Sept ans plus tard, Torcy est de retour en N1. Benjamin Fadhuile, l’entraîneur, s’est confié à La Marne.

Quand commencera la préparatio­n ?

La reprise est programmée mercredi 16 août. On enchaîne quatre semaines de travail, avec huit matches amicaux. Après la N1 de Créteil, on aura notamment celle du PSG. On reste sur la même organisati­on que lorsqu’on était en N2 : on est fier d’être un club amateur et d’avoir des choses qui font notre force. Ce n’est pas parce qu’on monte en N1 qu’on chamboule tout et qu’on met de l’argent dans tous les sens.

Quel est l’objectif au classement ?

On jouera avant tout le maintien. On va découvrir, en arrivant avec beaucoup d’humilité. Mais sur le terrain, on a vraiment des atouts pour bien défendre le maillot de Torcy, avec des bases solides, des joueurs expériment­és qui ont un bon niveau pour jouer en N1.

Justement, quel regard portez-vous sur les autres équipes de la poule ? Vous l’avez dit, c’est du « lourd ».

Strasbourg, Grenoble, ce genre d’équipes, ce sont des gros clubs. Ils annoncent d’ailleurs haut et fort qu’ils vont jouer la montée. Saumur est habitué au haut de tableau en N1. Derrière, on sait que jouer des réserves de D1 comme le PSG ou Chambéry c’est toujours compliqué.

Ça va être homogène mais très costaud. On commence samedi 9 septembre par Grenoble. C’est bien de jouer tout de suite une grosse équipe, ça va faire des beaux combats. On a hâte.

Vous vous considérez comme étant la « petite équipe de N1 ». Dans quel état d’esprit abordez-vous cette saison ?

Comme chaque année. On se prépare sérieuseme­nt, on a des joueurs de tempéramen­t, qui pour certains vont découvrir la N1, mais on ne sera pas spectateur dans un championna­t comme ça. On jouera chaque match pour les gagner.

Quels sont les meilleurs atouts de Torcy ?

Torcy, c’est un club avec un grand C. Il y a une force collective, avec une bande de potes sur le terrain. Ils partent en vacances ensemble, ce sont des mecs sont soudés sur le terrain, et en dehors. Le mélange entre anciens et jeunes fait qu’on a des armes pour nous battre correcteme­nt en N1. On n’a peutêtre pas les qualités que peuvent avoir d’autres joueurs, qui sont presque profession­nels, mais il va falloir être costaud pour venir nous chatouille­r sur le terrain.

Un point sur les transferts ?

Parmi les mouvements, notre capitaine, Tony Benoit, a arrêté pour s’occuper de la préparatio­n physique.

À Torcy, 75 % de l’effectif est issu du centre de formation.

La politique du club c’est de faire de la formation et de pouvoir s’appuyer sur des jeunes. Si on est là aujourd’hui et qu’on aspire à jouer à un certain niveau, c’est pour que les gamins de Torcy et des environs puissent avoir un projet comme ça sur lesquels ils puissent l’éclater.

Quelle place ont les jeunes ?

On travaille tous les jours pour leur donner des valeurs, leur apporter l’expérience des plus vieux, pour qu’ils puissent s’éclater en faisant du sport et en tant qu’homme. Je le dis souvent, on ne forme pas des handballeu­rs, on forme des hommes avant tout.

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