Le Ouigo, sur les rails du succès
Gare de Chessy-Marne-laVallée, vendredi 18 août. Alors que l’horloge affiche 6 h 12 du matin, les premiers passagers du train Ouigo en direction de Marseille, dont le départ est prévu à 7 h 24, sont déjà sur place. Les passagers doivent se présenter une demi-heure avant le départ.
« Si t’es patient, tout va bien »
C’est le cas de Nicole Amzane, une habituée de service, venue tôt « pour ne pas attendre trop longtemps. La queue est souvent longue, entre ceux qui cherchent leur billet, ceux dont le billet ne passe pas parce que c’est sur le portable, vous perdez énormément de temps entre le moment où vous arrivez à la gare et celui où vous montez dans le train. » Elle dit attendre parfois plus d’une demi-heure avant de pouvoir enregistrer son billet. Plusieurs passagers ont vécu la même attente.
Les contrôleurs ne sont « pas débordés »
Lahyane Nourddine, qui voyage en train Ouigo cinq fois par an, est plus mesuré. « Ça dépend des heures. En pleine journée, il y a plus de monde que le matin. C’est un peu galère, mais si t’es patient, tout va bien. Il y a des billets relativement pas chers, donc forcément ça attire du monde. » « L’attente est supportable par rapport au prix », ajoute Haikel Khediri, très satisfait du service.
Ce matin-là, l’enregistrement est plutôt fluide. Les quatre contrôleurs parviennent à faire passer rapidement les 490 passagers du train Chessy-Marseille. L’attente est de trois, quatre minutes maximum. « On a pas mal de travail mais généralement ça se passe très bien, confirme l’un des employés. Nous ne sommes pas débordés. » ll faut dire que l’accès à la zone d’enregistrement est bien indiqué dans la gare, fléché dès l’entrée.
Mis à part le temps d’attente, les utilisateurs se disent tous satisfaits du service. « C’est confortable, pas très cher, et généralement je trouve qu’on est bien servi par les salariés de Ouigo » , poursuit Haikel Khediri. A la question « Conseilleriez-vous le Ouigo ? », tous répondent oui, avec un large sourire.