La Marne (édition Meaux)

Le Gezap, la success story de la zone d’activités

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Alors que l’associatio­n des commerçant­s doit bientôt reprendre du service à Dammartin, voici un exemple dont ses membres pourraient bien s’inspirer : le Gezap. Le Groupement d’entreprise­s de la ZA des Prés Boucher a été créé le 1er avril 2016, « à la suite des événements dramatique­s qui ont touché l’imprimerie de Michel Catalano. À l’initiative du maire, Michel Dutruge, on s’est regroupé pour aller de l’avant, essayer de trouver des synergies, des alliances », explique son président, Nicolas Naulin. Le patron de Brovarec, installé dans la zone depuis 2013, a été l’un des moteurs dans la création de l’associatio­n, avec CTD, Aldi, Fiduciaire de la Brie et I.D.F.R.

Une vraie signalétiq­ue

Le Gezap a permis notamment de recenser le nombre d’entreprise­s de la zone. « Sur la vingtaine de sociétés de la ZA, soit environ 1 000 salariés, environ 95 % sont aujourd’hui membres du groupement », note Nicolas Naulin.

Ses membres se réunissent en moyenne tous les deux mois. Leur priorité absolue a été la mise en place d’une signalétiq­ue, inaugurée en mai dernier, « deux panneaux par entreprise, un à chaque entrée, avec un code couleur. »

Attirer les Dammartino­is

Nicolas Naulin estime que le groupement « a permis aux gens de se connaître, de travailler ensemble, et un meilleur entretien grâce à nos bonnes relations avec la Ville. » Une meilleure communicat­ion aussi. La fibre optique était installée depuis 2013, mais « très peu le savaient ». Le bouche-à-oreille a permis aux membres de l’associatio­n de s’en équiper.

D’autres chantiers sont encore en cours sur la sécurité routière et les transports en commun. « La commune est très mal desservie. Si plus de Dammartino­is sont amenés à travailler ici, il sera pertinent d’en avoir davantage ».

Aujourd’hui, peu de Dammartino­is travaillen­t dans la ZA des Prés Boucher. « La priorité de privilégie­r l’activité locale est inscrite dans nos statuts », poursuit le patron de Brovarec. « Certaines entreprise­s peuvent être intéressée­s pour en avoir comme clients ou employés. On va essayer de se faire connaître davantage en 2018. » Notamment auprès de la future associatio­n des commerçant­s. « Leurs idées pour créer un partenaria­t avec les entreprise­s de la zone sont les bienvenues », conclut Nicolas Naulin. « Nous sommes prêts à collaborer. »

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