« Je désire exister par le sport même si je ne vois plus »
Didier Benguigui promène sa bonne humeur sur tous les marathons, parcourt le désert, grimpe dans les montagnes. Un assoiffé de la vie.
Signe particulier, Didier ne voit plus mais possède une ouverture d’esprit qui lui donne un désir de surpassement. Votre tandem avec l’aventurier Michel Bach dans le désert a-t-il été haut en couleurs ?
(Amusé) Oui, oui et oui.
Le casting idéal d’un dîner chez vous ?
Que des jouisseurs ou jouisseuses de la vie.
Un péché mignon ?
Des Haribo trempés dans du Nutella.
On dit souvent que la vue, c’est la vie, qu’en pensezvous ?
Oui mais la vie sans la vue, on s’y fait.
Où puisez-vous votre désir très fort d’exister ?
La réponse est contenue dans la question, je désire exister.
Quelle est l’épreuve sportive où vous en avez le plus bavé ?
La CCC UTMB, trop hard pour un aveugle. (Rire)
Une odeur d’enfance ?
Le chocolat chaud fumant. Quelles couleurs vous manquent-elles le plus ?
(Mutin) Celles des dessous féminins.
Ce que vous n’avez jamais osé faire ?
Je suis si insouciant que j’ose tout.
Une bonne raison de vous lever chaque matin ?
Le petit-déjeuner.
Quel est votre talent caché ?
Je ne suis pas assez modeste pour cacher quoi que ce soit.
Que vous reproche-t-on le plus souvent ? De trop parler.
Quelle note de 1 à 10 sur votre échelle du bonheur actuel ?
(Sans réfléchir) Je suis hors compétition, plus ça serait du gâchis.
Votre plus grande peur ?
Lorsque je suis tombé sur les rails du métro.
Pourriez-vous repartir sur le MDS, la course la plus folle au monde ?
Oui, j’y retournerai pour la 14e fois en 2018