La Marne (édition Meaux)

« Je désire exister par le sport même si je ne vois plus »

- Pascal Pioppi

Didier Benguigui promène sa bonne humeur sur tous les marathons, parcourt le désert, grimpe dans les montagnes. Un assoiffé de la vie.

Signe particulie­r, Didier ne voit plus mais possède une ouverture d’esprit qui lui donne un désir de surpasseme­nt. Votre tandem avec l’aventurier Michel Bach dans le désert a-t-il été haut en couleurs ?

(Amusé) Oui, oui et oui.

Le casting idéal d’un dîner chez vous ?

Que des jouisseurs ou jouisseuse­s de la vie.

Un péché mignon ?

Des Haribo trempés dans du Nutella.

On dit souvent que la vue, c’est la vie, qu’en pensezvous ?

Oui mais la vie sans la vue, on s’y fait.

Où puisez-vous votre désir très fort d’exister ?

La réponse est contenue dans la question, je désire exister.

Quelle est l’épreuve sportive où vous en avez le plus bavé ?

La CCC UTMB, trop hard pour un aveugle. (Rire)

Une odeur d’enfance ?

Le chocolat chaud fumant. Quelles couleurs vous manquent-elles le plus ?

(Mutin) Celles des dessous féminins.

Ce que vous n’avez jamais osé faire ?

Je suis si insouciant que j’ose tout.

Une bonne raison de vous lever chaque matin ?

Le petit-déjeuner.

Quel est votre talent caché ?

Je ne suis pas assez modeste pour cacher quoi que ce soit.

Que vous reproche-t-on le plus souvent ? De trop parler.

Quelle note de 1 à 10 sur votre échelle du bonheur actuel ?

(Sans réfléchir) Je suis hors compétitio­n, plus ça serait du gâchis.

Votre plus grande peur ?

Lorsque je suis tombé sur les rails du métro.

Pourriez-vous repartir sur le MDS, la course la plus folle au monde ?

Oui, j’y retournera­i pour la 14e fois en 2018

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