Les jeunes de Montry présentent les Journées du patrimoine
Samedi 16 et dimanche 17 septembre, près de 700 personnes ont découvert, ou redécouvert, l’établissement pour l’insertion dans l’emploi (EPIDE) qui avait programmé de multiples expositions et animations dans le cadre des Journées du patrimoine.
Aider les jeunes défavorisés
Installé sur le site exceptionnel du château de Montry, au coeur des 42 hectares boisés du domaine des Hautes Maisons, l’Epide accueille depuis douze ans des jeunes en rupture scolaire et sociale pour leur donner une seconde chance de se former et trouver un emploi. « Nous avons une capacité d’accueil de 180 jeunes volontaires en internat pour un effectif de 64 encadrants en équivalent temps plein. Cette équipe pluridisciplinaire travaille pour les amener à trouver un emploi au bout des huit mois en moyenne que dure leur présence à l’Epide, explique la directrice, Marie-Josée Galas. Nous avons un taux d’insertion de 60 %, c’est-à-dire de jeunes qui sortent de l’EPIDE avec un emploi ou une formation qualifiante, ce qui montre l’efficacité de notre organisation et de nos méthodes. »
Un patrimoine bien mis en valeur
Et d’ailleurs, ce sont ces jeunes en formation qui ont accueilli et accompagné les visiteurs de ces Journées du patrimoine pour les expositions sur Le parcours d’un volontaire à l’Epide, sur l’histoire du château de Montry ou pour une visite guidée du parc et du château.
Et maintenant ?
Malgré une remise en cause voilà quelques années, aujourd’hui plus personne ne conteste l’utilité de ces établissements dont Montry fut le pionnier. « 47 % de nos volontaires nous ont connus par le bouche-à-oreille, ce qui confirme le bien qu’en pensent ceux qui l’ont fréquenté, mais montre aussi nos lacunes en communication. Notre enjeu actuel est donc d’améliorer notre visibilité pour développer le recrutement et toucher un maximum de jeunes. Ainsi, par exemple, depuis quelques mois nous organisons des visites découvertes tous les mardis après-midi de 13 h 30 et 15 h, sur rendez-vous, pour présenter l’Epide à tous ceux qui le souhaitent », poursuit Marie-Josée Galas.
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