La Marne (édition Meaux)

Pari tenu malgré le temps

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Avec 27 heures de Rock, deux scènes et 42 groupes, la première édition du rock’in Fest a tenu ses promesses.

La pluie qui aurait pu tout gâcher a épargné la cité fertoise et le festival metal et rock a pu se dérouler comme prévu. L’occasion pour les amateurs de rock de venir écouter des formations reconnues qui se produisent rarement dans la région.

« J’ai lancé ce projet avec Olivier Silver Landais parce que je suis musicien et rocker et que ce type de festival n’existait pas dans notre secteur. Au départ, cela semblait un pari un peu fou. Très vite, le comité des fêtes s’est lancé avec nous dans l’aventure. La municipali­té, les associatio­ns comme Les Hameaux fertois s’animent et Jazz en Pays fertois nous ont rejoints et soutenus. Les services techniques de la commune ont participé à l’installati­on », indique Yoann Moret du groupe Byg Pep.

Pour que les concerts puissent se succéder sans temps mort, deux scènes étaient installées sur la Burning stage et la Main stage.

Les organisate­urs ont dû aussi assurer la sécurité des musiciens et du public. Une nouvelle fois, l’espace des Deux Rivières a été très apprécié. « Il est possible de sécuriser sans que cela devienne oppressant. » Une société de services de sécurité était présente ainsi que les bénévoles de la Croix-Rouge.

On ne peut pas évoquer un festival de rock sans penser au bruit. Le fait que le site ne soit pas dans le centre-ville facilite la cohabitati­on. D’autant que la réglementa­tion impose aux « ingés sons » de respecter des normes et de doser le niveau sonore.

Le public était composé d’habitants du Pays fertois mais aussi de passionnés qui suivent leurs groupes favoris. « Nous sommes venus de Lisieux. Nous avons vu sur les réseaux sociaux qu’un groupe que nous aimons beaucoup se produisait ici », expliquent Yoann et Bernadette. De jeunes Fertois sont venus pour découvrir ce style de musique « parce que c’est sur place ».

Luc est un ancien élève de l’école de musique du Pays fertois : « le rock est peu connu sur notre territoire, peu diffusé. Nous avons la chance d’être desservis par une gare. Il faut faire connaître le festival pour que le public soit plus nombreux. » Quant à son père, il s’est réjoui de voir l’espace des Deux-Rivières vivre.

Déambulant entre les stands, le public a pu admirer les guitares réalisées sur mesure, découvrir le merchandis­ing accompagna­nt le rock métal, tout en se restaurant.

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Les concerts en plein air étaient de qualité.

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