La Marne (édition Meaux)

Agé de 120 ans, l’aéro-club se porte très bien

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Samedi 23 et dimanche 24 septembre l’Aéronautiq­ueClub de France, plus ancien aéroclub français encore en activité, ouvrait ses portes au public sur l’aérodrome de Meaux-Esbly, pour fêter son 120e anniversai­re.

Créé en 1897 comme société aérostatiq­ue, l’aéroplane n’existant pas encore, l’ACDF évoluera logiquemen­t vers « le

plus lourd que l’air » et s’implantera sur divers aérodromes pour arriver en 1967 sur celui de Meaux-Esbly.

Sensations

« Pour fêter nos 120 ans nous avons voulu à la fois proposer des exposition­s sur l’évolution de l’aviation, depuis sa naissance jusqu’à nos jours, et un plateau d’appareils de collection en statique pour permettre aux visiteurs de se rendre compte du poids de l’histoire sur l’aéronautiq­ue actuelle, explique Philippe Lamy, président de l’ACDF depuis 2015. Nous avons également offert des baptêmes de l’air pour découvrir les vraies sensations d’un vol. »

Ainsi, samedi comme dimanche, sans interrupti­on, les cinq pilotes et appareils mobilisés ont enchaîné les baptêmes.

Un plateau bien fourni

De nombreux avions de collection étaient présentés au public qui pouvait s’en approcher à quelques mètres. YAK 52, T6 Texan, réplique des « zéros » japonais de la guerre du Pacifique, et autres biplans Stearman de l’entre-deux-guerres ont eu beaucoup de succès.

Mais les vedettes étaient l’impression­nant bimoteur Flamant venu d’Albert en Picardie et la copie à l’identique d’un triplan Focker DR1 de 1918 équipé de ses deux mitrailleu­ses. Un avion de chasse allemand utilisé notamment par le célèbre Baron noir durant la première guerre mondiale.

Avec 3 500 visiteurs sur le week-end, Philippe Lamy peut être fier de son organisati­on comme des plus de trente bénévoles qui ont permis ce succès. « Nous avons pu tester des améliorati­ons pour fluidifier les déplacemen­ts, ce qui nous sera utile pour le dernier des trois grands meetings aériens du centenaire de la Grande Guerre qui se tiendra ici en 2018 et pour lequel nous attendons plusieurs dizaines de milliers de visiteurs.

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Les visiteurs ont été nombreux à s’intéresser au YAK-52.

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