L’Assad accompagne plus de 161 personnes
L’Assad (Association de soutien et services d’aide à domicile) fête cette année son 40e anniversaire. Au fil des années, l’association créçoise est devenue une référence de l’aide à la personne sur le territoire.
Depuis 1977, année de sa création, elle a d’abord eu comme présidente Mme Magne pendant 23 ans, puis c’est Ismène Cellerier qui a repris la gestion de l’association. « Je n’y connaissais absolument rien, j’ai tout appris sur le tas et c’est une riche expérience », avoue-t-elle.
25 500 heures d’aide
La première année, 600 heures de ménage ont été assurées chez les personnes âgées, uniquement dans la commune de Crécy-la-Chapelle. Mais en 40 ans, l’activité de l’Assad a explosé. Aujourd’hui, elle prodigue 25 500 heures d’aide et de service pour 161 bénéficiaires répartis dans neuf communes environnantes. « Il y a bien sûr des demandes bien au-delà, mais il ne faut pas trop s’étaler car ensuite il faut trouver du personnel qui puisse se déplacer sur un plus large territoire », explique Ismène Cellerier. L’association apporte aux habitants la possibilité de rester chez eux. Les 25 aides à domicile, en majorité diplômées, apportent une aide et un réconfort aux personnes âgées, malades ou bien en situation de handicap.
Concurrence ?
La commune de Crécy-laChapelle est une partenaire de la première heure : elle subventionne et héberge l’Assad depuis son origine. « Depuis l’an 2000, la structure a évolué. J’ai fait face avec la présidente aux évolutions et aux exigences, par exemple, les bilans d’activités, le livret d’accueil… La présidente a professionnalisé les salariées par des formations et l’intervention d’un psychologue. Face à l’angoisse et à la mort, il faut être armé », détaille Christine Autenzio, 1re adjointe au maire.
Même si désormais l’Assad fait face à la concurrence des entreprises qui proposent des services à domicile, Ismène Cellerier insiste sur le fait qu’il y a de la place pour tout le monde. « La demande explose dans l’agglomération du Pays Créçois. Nous ne refusons aucun dossier et nous prenons en charge les personnes qui sortent d’hospitalisation en urgence », ajoute la présidente.
Après 18 ans à ce poste, Ismène Cellerier « connaît bien la boutique » et ne songe pas vraiment à partir même si elle le sait, « il faudra bien un jour, mais pour l’instant personne n’a toqué à la porte ».