70 ans et une volonté de retrouver le haut du panier
Une fête amicale et sympathique pour fêter les 70 printemps d’un club qui a marqué l’histoire du sport meldois.
Le C.S. Meaux basket a toujours marqué les grandes dates de son histoire commencée il y a bien longtemps, en 1947 pour être précis. A la base, un lancement effectué par les profs du collège Henri IV avec comme premier président Aimé Graux et celui qui deviendra le pilier du club, à savoir le très regretté Claude Pélissié qui fera tant de choses pour son club. Ceux qui ont 60 ans aujourd’hui se rappellent avec une certaine nostalgie de ces déplacements dans la 2 CV du bon Claude à l’accent du Sud-Ouest. Que de joueurs ont traversé cette longue aventure avec les Lepez, présent samedi avec sa famille, Creton, Farrugia, Marcel Fontaine, Mocquiaux, Grandin, Brossier, Dutoit, Colombi… le trio réuni à la salle Langlois Pascal Buffe, Patrick Payen et Claude Grimberg et quelques autres présidents ont porté haut les couleurs meldoises même si le club actuel a bien du mal à atteindre le haut du panier.
Le souvenir de Claude Pélissié
Dans une exposition fort intéressante, Pascale Casiez a voulu montrer les dates importantes et surtout les visages qui ont suscité bien des commentaires. En 1984, lors de l’inauguration du gymnase Fontane, Lionel Jospin était présent en tant qu’ancien membre du C.S. Meaux puis les 24 heures et les grandes épopées de l’équipe fanion en Nationale avec l’immense Fiedorczuk de 1988 à 2003, qui a apporté son sérieux mais aussi sa classe d’international polonais. Que dire aussi de ces coaches passionnés qu’étaient C. Pélissié, Fontaine, Colombi, Siener, Schneider, Fleichman, Lesrel… et ces jeunes qui ont percé comme Sambou Traoré, Mamadou Sissoko, Wilfried Yeguette, tous formés à bonne école.
Meaux a perdu de sa superbe et lors de ces retrouvailles, on a pu constater que la nostalgie a certainement remplacé les ardeurs un peu mises en sommeil. La foi, qui renversait des montagnes et attirait les médias qui relayaient chaque semaine une activité riche en péripéties, s’est émoussée mais tout peut repartir car ce club possède une âme. Pour toujours ! Il est certain que les conditions de vie ne sont plus les mêmes et qu’il est devenu moins contraignant de jouer au basket sur sa console vidéo que de prendre son sac pour aller au gymnase Fontaine. Mais qui sait si le désir ne reviendra pas un jour ? Les dirigeants meldois travaillent dans ce sens. La route est longue.