Meaux sort la tête du « Puy »
C’était la fête au gymnase Roussel samedi soir avec la réception du Puy-en-Velay une équipe qui grimpe dans la hiérarchie et pas facile du tout à contourner. Il y avait foule avec l’apport du basket qui fêtait à 20 m du terrain dans la salle Langlois son 70e anniversaire. Plus raisonnable, Mario Fahrasmane, l’un des sportifs emblématiques de la ville et coach de l’équipe, soufflait le soir même ses 50 bougies. Il s’en est fallu de peu pour que ses joueurs inscrivent en lettres d’or le 50 définitif sur le tableau d’affichage bloqué à 49-37 : « On a alterné du bon et du moins bon avec beaucoup de trous dans la défense et à des moments embêtants » soulignait le coach pour qui cette rencontre n’a pas été visiblement du gâteau.
Et pourtant, Meaux, galvanisé par le public (enfin nombreux) et la télé Sport-Bike, a pris le match à son compte en emballant le rythme sans pour cela mettre le feu (1910 puis 28-21). Avec son nouvel américain A. Pone venu de lui-même de Thonon, mais qui a besoin de se familiariser avec le jeu malgré ses 2 m 06 et 140 kg qui ont disons, un certain poids défensif, Meaux va alterner le créatif avec Hardouin, Poggenwisch et le plus laborieux lors des phases de conquêtes défensives et surtout le placement un peu olé olé comme on dit en ce moment en Catalogne. Mais la passe va être réussie et le taureau du Puy va tomber dedans en se mouillant toutefois pour recoller des briquettes qui vont s’effriter pour faire tomber l’édifice (34-31, 47-35 et 49-37 score final).
Mission accomplie, la maladresse trop importante pour être vraie montrée à Hyères est du domaine du passé. Le championnat est encore long. « Avec ce système, on joue toutes les semaines et cela risque de peser sur les organismes au moment du final four », notaient les responsables sans cesse en déplacement avec ce championnat toutefois beaucoup plus intéressant à suivre. Il ne serait pas bien venu de faire la bougie après que Mario a soufflé les siennes.