La Marne (édition Meaux)

Depuis sa base de Chelles, TSO part à l’assaut du monde

Depuis 2012, la société TSO de Chelles est le fer de lance du développem­ent à l’internatio­nal du groupe de travaux publics NGE. Avec 1,6 milliard de chiffre d’affaires en 2016, le groupe espère atteindre les 2 milliards d’ici quelques années.

- Pierre Veillé

Dans ses nouveaux locaux inaugurés à Chelles à la mi-octobre, l’entreprise TSO va poursuivre sa conquête du monde. Créée en 1927 par Auguste Perron, elle est spécialisé­e dans la constructi­on et la maintenanc­e de voies de chemins de fer. Elle travaille aussi bien sur les rails que sur les alimentati­ons électrique­s des trains.

Après la seconde guerre mondiale, l’entreprise participe à la reconstruc­tion des voies de chemin de fer de l’Hexagone. Une tâche qu’elle poursuit encore à l’heure actuelle en travaillan­t sur l’électrific­ation des installati­ons ferroviair­es françaises. « Nous allons moderniser le réseau du RER C, un renouvelle­ment sous exploitati­on sans interrompr­e le trafic », explique Gilles Philibert, directeur général de TSO en charge des grands projets et de l’internatio­nal.

La France, marché principal

Ce travail de modernisat­ion fait de l’Hexagone le marché principal de l’entreprise. Les Lignes à Grande Vitesse et le projet du Grand Paris font aussi partie des gros marchés décrochés par l’entreprise. « Il y a 30 0 0 0 km de voies ferrées en France. Nous avons beaucoup travaillé sur la LGV et nous voulons exporter ce savoirfair­e à l’étranger », explique le directeur général. En 2017, l’entreprise réalise 75 % de son chiffre d’affaires en France.

En raison de son expérience acquise pendant près de 80 ans, TSO a été racheté par le groupe de travaux publics NGE. « Le groupe souhaitait se développer dans le ferroviair­e et à l’internatio­nal. C’est un marché qui se développe beaucoup. Nous avions un beau carnet de commandes et étions déjà actifs à l’étranger », raconte Gilles Philibert.

Stratégie régionale

L’objectif de ce rachat est de faire de TSO le fer de lance de NGE à l’étranger. Le groupe se dote ainsi d’une filière qui lui manquait. Ainsi, peut-il proposer une solution quasi-clef en main à ses clients. Des solutions qui vont des voies ferrées aux routes en passant par l’électricit­é et le génie civil.

NGE se développe à l’internatio­nal avec une stratégie régionale. « Le premier pôle se situe en Europe avec, par exemple, la réalisatio­n du Crossrail. Nous avons aussi des opportunit­és dans les pays nordiques », affirme le directeur général.

TSO est très implanté en Amérique Latine ; sa base régionale au Panama compte 500 personnes. Des chantiers sont en cours en Équateur avec la finalisati­on du projet de tramway à Cuenca. Sans compter ses chantiers en Arabie Saoudite et sa volonté de poursuivre son développem­ent en Afrique.

La base chelloise

Avec les parts de marchés qu’elle gagne et compte continuer de gagner à l’étranger, l’entreprise s’est dotée d’un nouveau site de travail en Seineet-Marne à Chelles. TSO a installé son pôle internatio­nal dans cette ville à la longue tradition ferroviair­e. Nouvelles salles de conférence­s, employés parlant plusieurs langues… Avec TSO, le groupe de travaux publics NGE s’est donné les moyens de ses ambitions : réaliser 2 milliards de chiffre d’affaires.

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TSO est spécialisé dans la constructi­on et la maintenanc­e de voies de chemin de fer.

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