La Marne (édition Meaux)

14-18, une collection très pédagogiqu­e

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Visiteurs mais aussi scolaires ont apprécié cette expo sur la Grande Guerre.

Dans le cadre du devoir de mémoire, le comité des fêtes et animations de Lizy-surOurcq organise chaque année depuis quatre ans une exposition en collaborat­ion avec la mairie. Il a proposé un grand rendez-vous sur plusieurs jours, ouvert aux scolaires vendredi 10 novembre puis aux habitants du canton.

Les pièces exposées étaient de qualité. Des livres anciens aux drapeaux en passant par les casques, le matériel, les uniformes, fusils, clairons, obus… On pouvait même admirer un téléphone de cmapgne, ancêtre du téléphone portable : une sorte de boîte en bois avec téléphone à batteries.

185 élèves au rendez-vous de l’Histoire

Au total plus de 300 pièces ont fait le bonheur des visiteurs. Laurent, un collection­neur de Compiègne avait prêté des objets. Il a commencé à s’intéresser à ces objets à l’âge de 12 ans. « Mon grand-père et mon arrière-grand-père ont fait la guerre, l’un dans l’infanterie, l’autre engagé dans la cavalerie. J’avais donc quelques objets de famille comme un obus mais la passion m’a dévoré. Je n’aurais jamais imaginé posséder une telle collection. » Avec son collègue Gilles Alliot de la région de Lizy, mordu lui aussi, le local Nono avec ses figurines de guerre, les trois « fans » de cette période ont donné à leurs collection­s un axe pédagogiqu­e lors de la visite de 185 élèves venus de CM2 ainsi que cinq classes du collège. « Les professeur­s ont joué le jeu en travaillan­t sur la période et en mettant en place un questionna­ire pour des élèves très intéressés par ce travail pédagogiqu­e ».

Le public a répondu lui aussi présent en admirant la qualité des pièces présentées. Une question revenait souvent à destinatio­n du Compiégnoi­s, à savoir quelle était la pièce la plus chère. Sans vouloir biaiser, Laurent a détaillé alors quelques prix : les boutons à 5 €, le casque à 1 500 €, un képi à 3 000 €… avant de conclure que « les objets n’ont pas de prix car ils appartienn­ent à ma propre histoire ».

Christian Bienvenu, du comité des fêtes, s’est déclaré très satisfait de la qualité de cette exposition. Il avait revêtu un habit bleu d’époque prêté par le collection­neur qui n’a de cesse que de vouloir faire vivre son capital familial. Les figurants ont fait forte impression.

Mais que va-t-il se passer après 2018 et son centenaire terminé ? « On aura toujours ce devoir de mémoire envers nos glorieux aînés ». Une réponse qui prouve que l’intérêt est loin d’être une approche pécuniaire.

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Les nombreux visiteurs ont apprécié l’exposition très complète présentée dans la salle Finot.

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