La Marne (édition Meaux)

Un incendie ravage deux appartemen­ts

Un important incendie s’est déclaré vers 1 h 07, du matin dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 décembre. L’origine de l’incendie est encore inconnue.

- M.D.

« En quelques minutes les flammes sont sorties des fenêtres », lâche une habitante de l’immeuble d’en face. Deux appartemen­ts ont été entièremen­t ravagés. Un important feu d’appartemen­t s’est déclaré vers 1 h 07 du matin, dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 décembre, 7 avenue de SaintLadre, à Dammartin-en-Goële. L’incendie a touché un HLM qui compte seize appartemen­ts. Cette copropriét­é appartient au bailleur Trois-Moulins Habitat.

Le feu aurait pris au premier étage de l’immeuble et les flammes se sont rapidement propagées. Tout un pan de l’immeuble est calciné. Au plus fort du dispositif, 80 sapeurs-pompiers ont lutté contre le feu avec une trentaine d’engins venus de tout le départemen­t. Deux équipes du Smur de Meaux sont venues épauler les pompiers. L’incendie a été maîtrisé à 8 h 40, lundi 4 décembre.

Le centre de secours a reçu de multiples appels car les habitants étaient enfermés chez eux. Les pompiers ont fait plusieurs sauvetages avec la grande échelle pour que les quatre étages soient entièremen­t évacués.

Seize victimes ont été transporté­es au centre hospitalie­r de Meaux pour risque d’intoxicati­on avec les fumées. Elles ont toutes subi des examens. Quatre étaient toujours hospitalis­ées lundi soir. « Les personnes n’ayant pas besoin de se rendre à l’hôpital ont été emmenées au gymnase municipal pour le reste de la nuit », confie Michel Dutruge, maire de Dammartin-en-Goële. Ce gymnase a aussi permis aux sapeurs-pompiers d’organiser leur poste de contrôle de gestion de crise.

Lundi soir, le bailleur a fait le nécessaire pour trouver des solutions de relogement­s aux familles qui n’ont pu retourner dans leur habitation. Les appartemen­ts ont été sécurisés pour la nuit et les experts en assurance sont venus faire leurs premières constatati­ons mardi matin.

Des solutions de relogement

Cellule psychologi­que

Selon les premiers éléments de l’enquête, le feu se serait déclaré dans une chambre. L’origine exacte n’est pas encore déterminée. La gendarmeri­e a ouvert une enquête.

Le maire, Michel Dutruge, indique « qu’une cellule psychologi­que a été mise en place lundi en début d’après-midi car de nombreux habitants sont sous le choc. »

Rapidement, sur les réseaux sociaux, les habitants de ce quartier se sont organisés pour venir en aide aux sinistrés en lançant un appel aux dons. (Lire en page Dammartin-en-Goële).

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Un pan de la façade de l’immeuble est totalement calciné.

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