Alcoolisé, le mari trompé frappe sa femme
Un mari a été condamné à trois mois de sursis pour avoir violenté son épouse. Sa justification : il venait d’apprendre qu’elle avait un amant.
Le couple uni depuis 22 ans et marié depuis 14 ans a bien sûr connu des moments de bonheur avec l’arrivée de trois enfants mais aussi des hauts et des bas. La démission de Marc* et la perte d’emploi de Monique* ont plongé la famille dans les difficultés financières. Sans se noyer dans l’alcool, Marc y a puisé un certain réconfort dans une consommation régulière.
Samedi 22 juillet, alors qu’il sirotait un verre dans le salon, le portable de Monique a vibré pendant qu’elle préparait le dîner dans la cuisine. Instinctivement, il a jeté un oeil sur l’écran du téléphone et lu les premiers mots du SMS adressé par un certain Patrick. Immédiatement, il a compris : sa femme a un amant. Furieux, il s’est levé et a questionné Monique. N’obtenant aucune réponse, il a disjoncté. Il l’a attrapée et tirée par les cheveux, l’a giflée, lui a assené un coup-de-poing au visage tout en hurlant un flot d’injures.
Dénoncé par son fils aux gendarmes
Deux jours plus tard, de retour d’un week-end chez sa copine, le fils aîné a découvert sa mère marquée par des coups au visage et un oeil au beurre noir. Il a tout de suite compris. Il s’est présenté à la gendarmerie pour dénoncer les agissements de son père. Il l’a accusé de maltraiter sa mère et de s’alcooliser chaque soir.
Entendue, Monique a confirmé la dégradation de l’ambiance familiale depuis quelques mois et les disputes fréquentes. Même si Monique a refusé de déposer plainte, Marc a été poursuivi par le Parquet. Il a été placé sous contrôle judiciaire puis convoqué mercredi 15 novembre, au tribunal correctionnel de Meaux.
Face aux magistrats, Marc a exprimé des regrets et détaillé toutes les démarches entreprises pour se soigner. Son investissement, souligné par son contrôleur judiciaire, a influencé les juges qui l’ont condamné à trois mois de prison avec sursis.
*Les prénoms ont été modifiés