Les Ferraz… soudés

Le cross du Coq organisé par PontaultRoissy a attiré la grande foule dimanche dernier sur le circuit vallonné du Nautil. Ils étaient plus de 1 000 à braver le froid pour ce rendez-vous toujours aussi prisé mais un peu plus cette année avec les deux Championnats 77 de cross court hommes et femmes.

La première course des Masters sur un sol fuyant a vu la nette victoire de Vincent Dos Santos (Métro) devant Antoine de Cambron (Bussy) et Christophe Rosse (PAAC). Dans les dix premiers figure Antonio Ferraz, le grand bonhomme de la course 77 pendant plus d’une décennie.

Alors Antonio, toujours là ?

Oui je tente de faire ce que je peux mais je souffre plus qu’avant, c’est certain. Disons pour être honnête que je n’ai plus envie de me battre comme quand j’étais jeune.

Vous les sentez ces années qui… courent ?

Je souriais intérieurement quand mes anciens copains, qui étaient plus âgés que moi se plaignaient de douleurs, de rhumes qui ne passent pas. Voilà, j’y suis et je me demande maintenant comment je pouvais enquiller toutes ces compétitions à un rythme effréné, signant même un 2 h 20 au marathon. J’ai l’impression de me traîner.

Peut-être une motivation différente à l’entraînement ?

Oui, c’est certain. J’ai amené mon fils Guillaume à l’athlé et lui m’a emmené à l’escalade. J’adore mais cela fait prendre des muscles de partout. Je me suis lancé depuis deux ans sur les trails et j’ai fait 10e aux France.

Quelque chose nous dit que la gagne va vous tendre les bras…

J’aurai 50 ans dans un mois donc jeune V2. J’ai regardé toutefois qu’il y ait peut-être une possibilité de faire un podium à mon âge. Cela devrait me relancer. Un petit mot de votre fils ?

Il vient de remporter le Challenge 77 dans sa catégorie après ses titres 77 sur l’heure, le 10 km et le semi. Il marche fort.