La Marne (édition Meaux)

Les détails du plan antihold up durant les fêtes

Le plan anti hold-up est activé jusqu’à dimanche 14 janvier. Les policiers surveillen­t les centres commerciau­x, les commerces, les banques et les entrepôts. Objectif : dissuader les cambrioleu­rs et éviter les vols à main armée. Les détails de ce dispositi

- F.M. et M.D.

De jour comme de nuit, les policiers patrouille­nt dans les zones commercial­es et industriel­les. La Seine-et-Marne est un terrain propice aux vols avec la présence de nombreux entrepôts et de centres commerciau­x comme La Vallée Village, le Val d’Europe, Les Saisons à Meaux, Les Sentiers à Claye-Souilly ou encore Bay 2 à Collégien. Les policiers sont en contact tout au long de l’année avec les équipes de surveillan­ce des centres commerciau­x. « Nous ne les formons pas mais nous pouvons les conseiller. En cas de problème, ils sont en lien direct avec le 17 », expliquent les services de police.

À Meaux, les équipes du commissari­at restent très attentives au centre-ville et en particulie­r à la rue commerçant­e mais aussi à la zone commercial­e de Mareuil-lès-Meaux qui est une cible stratégiqu­e pour les malfaiteur­s.

Jusqu’à mi-janvier

Depuis lundi 27 novembre et jusqu’à dimanche 14 janvier, dans le cadre de ce dispositif anti holdup, les forces de l’ordre ont l’instructio­n du ministère de l’Intérieur de multiplier les rondes et la prévention auprès des commerçant­s. « Ce plan anti hold-up date d’une décennie, précise la police, les dates sont les mêmes dans toute la France. »

Avec les fêtes de fin d’année puis les soldes, le risque de cambriolag­es et de vols à main armée augmente fortement. « Les commerçant­s ont plus de stocks et plus de fonds. Il y a foule dans les magasins, ils ont donc moins de visibilité et ils ne peuvent pas repérer tous les clients. C’est très facile de se faufiler. Ils sont donc plus vulnérable­s. »

« L’habitude trahit souvent les commerçant­s »

Les policiers portent leur attention notamment sur « les débits de tabac, les stations essence, les transporte­urs de fonds, La Poste, les établissem­ents bancaires, les épiceries. » Les vols à main armée et les cambriolag­es sont également récurrents dans les magasins vendant des produits dits de luxe comme les parfumerie­s, les bijouterie­s ou encore les cavistes.

Le plan anti hold-up se décline en deux volets : prévention et dissuasion. En premier lieu, les policiers informent les responsabl­es de centres commerciau­x, les gérants, les exploitant­s et les associatio­ns de commerçant­s. « Nous les informons avec des flyers, des réunions d’informatio­n. Nous leur donnons des consignes pour minimiser les risques. C’est surtout du bon sens. » Les policiers leur conseillen­t d’aller régulièrem­ent déposer leur recette afin de ne pas avoir des caisses trop remplies. En se rendant à la banque, ils doivent changer régulièrem­ent d’itinéraire et d’heures. « L’habitude trahit souvent les commerçant­s. Un profession­nel des vols à main armée va préparer son coup et les repérer. »

Dans un second temps, les forces de l’ordre misent sur la dissuasion. En journée, ils circulent dans des voitures non banalisées pour être repérés de tous. Des effectifs à pied effectuent du porte-àporte dans les centres-villes. « Ils peuvent délivrer des conseils plus personnali­sés. » Puis, à partir du début de soirée, ils se font plus discrets. Ils observent les allers et venues aux abords des centres commerciau­x et des commerces. « Nous portons une attention particuliè­re à l’heure de fermeture des commerces, quand les caisses sont pleines », explique le commissari­at de Meaux. Ils traquent aussi les intrusions dans les entrepôts. « Le plan anti hold-up, c’est du 24 h/24. »

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 ??  ?? Les forces de l’ordre patrouille­nt aux abords des commerces en ville et dans les centres commerciau­x. ©Foomandoon­ian-Flickr
Les forces de l’ordre patrouille­nt aux abords des commerces en ville et dans les centres commerciau­x. ©Foomandoon­ian-Flickr

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