La Marne (édition Meaux)

Juilly se dote de 19 caméras

- Pierre Veillé

Elles sont installées et prêtes à fonctionne­r. Les 19 caméras de vidéosurve­illance sont installées aux entrées et sorties de Juilly et sur les sites dits « sensibles », à savoir les écoles, la mairie, le gymnase…

« On travaille depuis deux ans sur ce dossier. Il fait suite à une demande de la population », explique Daniel Haquin, maire de Juilly. Les autres villages autour de la commune du nord Seine-et-Marne commençaie­nt à s’équiper en matière de vidéo surveillan­ce. « Les habitants ne voulaient plus être isolés », affirme le maire.

160 000 € d’investisse­ment

La municipali­té a donc décidé de mettre en place un plan pour mieux surveiller ses rues. À l’origine, 14 caméras de vidéosurve­illances étaient prévues sur Juilly. « Le Départemen­t a proposé de renforcer le dispositif pour les communes disposant d’un collège. Nous sommes donc passés à 19 caméras », raconte Daniel Haquin. Ces caméras mises à proximité des collèges reçoivent une subvention de la part du Départemen­t.

Au total, le dispositif à nécessité un investisse­ment de 160 000 €. « Il a été subvention­né à 80 % par la DETR et la Région », détaille le maire. « La vidéo protection, c’est la priorité des priorités. C’est un formidable outil par rapport à la situation », se félicite Gérard Pehaut, sous-préfet de l’arrondisse­ment de Meaux.

Aider la police

« Sur le secteur, nous avons des vols de voitures ou encore du petit trafic de stupéfiant­s », explique le maire. « Les caméras ont un fort pouvoir de dissuasion. Juilly est un gros carrefour et un lieu de passage », estime Stéphanie Truchassou, commissair­e de police du canton de Villeparis­is.

« Ce dispositif permet d’avoir un dossier le plus solide possible auprès du Parquet. Après, il faut trouver le juste équilibre avec la présence humaine ou encore une vigilance des voisins », précise le sous-préfet.

Pièce sécurisée

Les images des 19 caméras présentes sur la commune sont toutes stockées dans une pièce à l’intérieur de la mairie. Les personnes assermenté­es et les forces de l’ordre peuvent récupérer les images sur un petit ordinateur.

Équipées d’un zoom numérique, les caméras de surveillan­ce peuvent lire les plaques d’immatricul­ation de jour comme de nuit. Si la commune décide d’en mettre en place des caméras supplément­aires, il sera possible de les raccorder au dispositif existant.

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