La Marne (édition Meaux)

Mélanie Garnier en connaît un rayon

- Pascal Pioppi

Toute petite, Mélanie a reçu le virus du vélo. Logique chez les Garnier où la petite reine fait partie de la famille.

Naissance de l’amour du sport

Il est venu naturellem­ent. Née dans une famille de sportifs, principale­ment des cyclistes, j’ai simplement suivi la tendance et j’y ai pris goût dès que j’ai su faire du vélo sans les petites roues, il y a presque 15 ans. J’ai aussi nagé et fait de l’escalade pendant plusieurs années.

Premier souvenir marquant

J’avais 6 ou 7 ans, et mon père m’a emmenée faire une petite sortie VTT dans la forêt près de la maison. Nous avons pris dans un petit chemin….et je suis passée par-dessus le vélo ! En effet, le trou était caché par les feuilles de l’automne.

Je suis rentrée à la maison le visage tout égratigné, ça me faisait comme une petite moustache. Voilà ma première chute à vélo.

Apport du sport

Il apporte surtout du bienêtre, il permet de me vider la tête. J’ai appris à « avoir mal », à ne rien lâcher dans les situations difficiles, à vouloir aller toujours plus loin. Quand tu termines ta séance de sport ou ta sortie vélo, une grosse fatigue s’installe, mais c’est une bonne fatigue.

Plus beau souvenir sportif

C’était pendant un championna­t de France des Jeunes (TFJV), au 3e jour de compétitio­n du trial. Je me suis pris un arbre pendant l’épreuve… Verdict : contusion osseuse à l’épaule, et le XC (épreuve principale) avait lieu le lendemain. J’ai pris le départ avec l’épaule complèteme­nt strappée. J’étais fière de moi, fière d’avoir tout donné et surtout d’avoir été jusqu’au bout de la course malgré la douleur.

Passion ou dépendance

Un peu des deux. Je ne supporte pas de ne pas faire de sport, quel qu’il soit. J’ai besoin de bouger, de me défouler. Certains aiment passer leurs journées devant les écrans et jeux vidéo, moi c’est le sport.

Coût d’une saison

Une licence coûte environ une centaine d’euros, pour le matériel, si on est chanceux, pas grand-chose ! Et pour les frais médicaux tout dépend de la personne. Pour ma part, je suis bien au-dessus de la moyenne (Rire). Au total, une saison coûte aux alentours de 1 000 à 1 500 euros minimum.

Vos modèles

Je n’ai pas vraiment de modèle. Même si les grands champions font rêver !

Objectifs 2018

Réussir à faire une saison sans blessure. Plus sérieuseme­nt, atteindre une condition physique maximale, pour me sentir bien et pour pouvoir remporter des victoires.

Rêve sportif inaccessib­le pour l’instant

Comme tout sportif, on rêve forcément d’atteindre le plus haut niveau. Je rêve de rentrer à la maison avec mon maillot distinctif sur une victoire.

Mais inaccessib­le pour l’instant car, qui dit victoire dit course, qui dit courses dit entraîneme­nts et je ne suis pas prête pour l’instant.

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